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Sommet de l'élevage 2022
Biostimulants et activateurs de sol en plein essor face au prix des engrais chimiques

Bio3G et Sobac, présents au Sommet de l’élevage, témoignent d’un engouement pour leurs solutions alternatives.

Entreprises historiques des solutions de biostimulation et d’activation du sol, Bio3G et Sobac annoncent des croissances à deux chiffres. Présentes sur le Sommet de l’élevage 2022, elles expliquent à Réussir les raisons de ce succès.

 « Depuis quelques années les agriculteurs ont une oreille plus attentive à nos formules » indique Adrien Bruère, directeur ventes et technique chez Bio3G créé en 1997, et qui compte aujourd’hui 450 salariés avec 50 000 clients. Avec la guerre en Ukraine et la hausse du prix des engrais, les agriculteurs se tournent davantage vers les solutions de la PME bretonne.

Une entreprise qui s’est professionnalisée avec une équipe désormais constituée de 8 à 10 chercheurs au siège de l’entreprise qui planchent sur les nouvelles formules et la décision de passer par des autorisations de mise en marché (AMM). « Pour nos gammes d’alternatives à l’azote, l’autorisation de mise en marché certifie que l’on permet une baisse de 15% des apports d’engrais en maintenant les rendements et capacités historiques du blé », assure Adrien Bruère.
 

Autre enjeu : lutter contre les aléas climatiques

Bio3G confie aussi accentuer la recherche de solutions qui vont permettre aux agriculteurs de mieux lutter contre les aléas climatiques et notamment le stress hydrique.

Du côté de chez Sobac, qui a 30 ans d’expertise à son actif, même constat. « Nous avons trente ans de recul avec un partenariat direct avec les agriculteurs pour améliorer leurs effluents d’élevage et les valoriser au mieux au lieu d’être dépendants des intrants minéraux », explique Christophe Rezy, cogérant de Sobac.

Lire aussi : Quatre nouvelles méthodes viennent élargir le cadre du Label bas-carbone

Pour les exploitations sans élevage, Sobac propose de produire de l’humus avec son produit bactériosol. Sa méthode Sobac’Eco-TMM a reçu le label bas-carbone du ministère de la Transition écologique. « Notre méthodologie permet de supprimer l’apport en phosphore, en chaux, en potasse et de réduire l’apport d’azote minéral voire de le supprimer pour la polyculture élevage », assure Christophe Mezy, cogérant de la PME. Sobac travaille sur le développement d’applications plus faciles sous forme liquide notamment.

Par ailleurs « nous répondons à la problématique du changement climatique avec des sols qui filtrent et gardent mieux l’eau » assure le cogérant de Sobac.

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