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Attaques de chevaux : un climat de psychose et des éleveurs exténués

Le mystère des chevaux mutilés n'est toujours pas éclairci. Tandis que la psychose les fermes et centres équestres, la surveillance s'organise. Les gendarmes diffusent des conseils de prévention et le gouvernement a mis en place un numéro vert. Pour les professionnels, c'est un nouveau coup dur qui vient s'ajouter à la période de confinement et aux protocoles sanitaires contraignants mis en place pour lutter contre le Covid-19.

© wowser / flickr

L’affaire des chevaux mutilés n’est toujours pas élucidée et « la psychose gagne du terrain chez les éleveurs », assure Terra. La Bretagne n’est en effet pas épargnée par ces « actes de cruauté », souligne le journal breton. « Un premier cas avéré de cheval tué par mutilation a été découvert ce 2 septembre » dans le Morbihan.

Dans les centres équestres, la surveillance s’organise. Le journal évoque une ferme équestre de Côtes-d’Armor où les propriétaires organisent « des roulements chaque nuit pour surveiller le centre équestre et leurs chevaux en pension ». Un véritable climat de psychose peut s’installer et certains craignent que cela puisse entraîner des dérapages si les gens en venaient à s’armer.

« On devient un peu parano », reconnaît dans Terra Fabienne Bondon, vice-présidente du groupement hippique national et membre de la FDSEA 35.

Dans cette ambiance tendue, la gendarmerie a dressé une liste de « bons réflexes à adopter » que Terra diffuse dans son article. La première est de rentrer si possible les chevaux dans leur box pour la nuit. En cas de faits, contactez le 17 et ne touchez à rien.

Le journal rappelle également le numéro vert lancé par le gouvernement à destination de tous les propriétaires de chevaux : le 0800 738 908.

L’intégralité de l’article « Chevaux mutilés : la psychose gagne du terrain chez les éleveurs » dans Terra.

Un phénomène pour le moins impensable

Terres et Territoires rappelle également que « les exactions se poursuivent toujours régulièrement ». Dans le journal agricole du Nord, Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval (FNC) avoue sa « totale incompréhension face à un phénomène pour le moins impensable ». Après avoir subi le confinement et le manque à gagner lié, ils ont dû mettre en place « des protocoles très contraignants pour protéger à la fois leurs employés, leurs clients et eux-mêmes, avec non seulement des surcoûts qui ont encore plus grevé leur trésorerie mais en plus le poids de la responsabilité qui accompagne ces mesures ». A présent vient s’ajouter un troisième stress, celui des attaques contre les animaux. « Les éleveurs et agriculteurs diversifiés dans le cheval sont aujourd’hui exténués », témoigne Marianne Dutoit dans Terres et Territoires. Pour certains professionnels, « la survie des exploitations est en jeu », assure-t-elle.

Pour autant, rappelle-t-elle, « nous vivons dans un état de droit et nous ne pouvons bien sûr pas faire justice nous-mêmes ». Il faut privilégier la prévention, « en lien avec la gendarmerie nationale qui réalise un travail formidable dans tous les départements », assure-t-elle dans le journal agricole du Nord.

Lire l’intégralité de l’article « Attaques de chevaux : "les éleveurs d’équidés sont exténués" » dans Terres et Territoires

Lire aussi « Nouveaux actes de mutilation sur des équidés en Normandie : vigilance et surveillance !

Lire aussi « Après les chevaux, deux génisses retrouvées mutilées en Bretagne ».

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