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AgStack, la première base de données mondiales sur l’agriculture
La fondation américaine Linux a annoncé en fin d’année dernière le lancement du projet AgStack, une base de données alimentée par l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique ayant pour objectif l’hébergement et la gestion de données mondiales sur l'agriculture.
La fondation américaine Linux a annoncé en fin d’année dernière le lancement du projet AgStack, une base de données alimentée par l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique ayant pour objectif l’hébergement et la gestion de données mondiales sur l'agriculture.
Le 20 décembre 2022, la Fondation Linux a annoncé le lancement du projet AgStack. Il s'agit d'une base de données, alimentée par l'intelligence artificielle, dont le rôle est d'héberger et de gérer les données mondiales sur l'agriculture.
Avec AgStack, le consortium à but non lucratif qui compte parmi ses membres Meta, Microsoft et Google souhaite héberger une nouvelle base de code open source, ainsi qu'un moteur de calcul continu entièrement automatisé, afin « de créer, de maintenir et d'héberger des données mondiales sur les limites des champs agricoles afin de faciliter notamment la traçabilité des aliments, le suivi du carbone, la production agricole et d'autres analyses au niveau des champs ». Ce projet découle du travail de plusieurs chercheurs : Sherrie Wang, Francois Waldner et David Lobell, du Center on Food Security and the Environment au sein de l'Université de Stanford. Il est financé, entre autres, par le NASA Harvest Consortium.
The AgStack Project is building the world's first global dataset of agricultural field boundaries, leveraging machine learning and artificial intelligence to create, curate, and manage the data for public use.
— The Linux Foundation (@linuxfoundation) December 20, 2022
Read the press release: https://t.co/u2BlhEXeCT#agtech pic.twitter.com/dHuvBgzeAc
Satellites et enregistrements sur le terrain
Cette base de données, la première du genre, est construite et mise à jour en permanence à l'aide de d’informations provenant de satellites et d'enregistrements sur le terrain en temps réel. Selon Linux, « une connaissance précise des limites des champs peut aider les agriculteurs, les entreprises agricoles et le secteur public à surveiller et à gérer la production agricole, à étudier les pratiques de gestion comme la rotation des cultures, le travail du sol, l’irrigation et aussi aider à la lutte contre la propagation des ravageurs et les maladies touchant différentes cultures ». La fondation américaine estime par ailleurs qu’en partageant des données agricoles réutilisables, de nouvelles informations peuvent également être glanées pour la recherche et l'innovation en matière de sécurité alimentaire mondiale.
« Bien public numérique en open source »
Selon la FAO , il y a plus de 1,5 milliard d'hectares de terres cultivées dans le monde, soit environ 12 % de la surface terrestre mondiale. La taille moyenne des champs de plus de 80 % des exploitations est inférieure à un hectare, cela correspond à plus de 1,2 milliard de limites de champs actives, qui changent constamment au fil des saisons de récolte. En tirant parti de l'intelligence artificielle, les chercheurs veulent créer et conserver les données agricoles en tant que « bien public numérique en open source ».