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Zoom sur le Laboratoire départemental d'analyses de Haute-Loire

Avec plus de 280 000 analyses par an, le laboratoire départemental d'analyses s'inscrit au coeur de la vie quotidienne des altiligériens, et participe à la veille sanitaire des cheptels. C'est un outil performant, qui dépend du Conseil Général, au service de la santé animale et humaine, et de l'environnement.

Ouvert depuis 1964, le laboratoire départemental d’analyses de Haute-Loire est un service du Conseil Général qui intervient dans trois grands domaines : la santé animale, l’hygiène alimentaire et l’environnement.
Essentiellement au service du monde agricole, le pôle santé animale du laboratoire s’organise autour de 5 services : la sérologie, l’ESB et tremblante, le diagnostic, l’unité PCR, la désinfection et le blanchiment des étables.

170 000 analyses de sérologie

Dans l’espace dédié à la sérologie, le laboratoire reçoit 170 000 prises de sang par an issues de 4 espèces animales (bovins, ovins, caprins et porcins). Les analyses de sang réalisées par les techniciens de laboratoire avec la technique ELISA visent à rechercher la présence d’une vingtaine de maladies dont des zoonoses (maladies transmissibles à l’homme-Chlamydioses, fièvre Q…) ou présentant un risque économique majeur en raison de leur contagiosité.

Cellule ESST : accès interdit

Au sein de la cellule ESST, dont l’accès reste interdit aux visiteurs pour cause de risque de transmission à l’homme, le laboratoire recherche les encéphalopathies spongiformes transmissibles (ESB et Tremblante). «Le prion est systématiquement recherché sur les prélèvements adressés par les abattoirs dans le cadre du programme de maîtrise de l’ESB chez les bovins et de la tremblante chez les petits ruminants, ce qui représente près de 5000 prélèvements de carcasses d’abattoirs chaque année» expliquent Brigitte Inglese, directeur-adjoint  et Guillaume Chevalier, directeur.

Animaux à l’autopsie

Le laboratoire réalise des diagnostics à partir d’autopsies d’animaux de toutes espèces pour des agriculteurs, élevages industriels, particuliers, commerçants, fédérations et DSV.
C’est sur l’animal tout entier (de l’abeille au veau de 100 kg) ou bien sur des organes ou prélèvements que des analyses de bactériologie ou de parasitologie sont effectuées en salle d’autopsie. Ce service recherche ensuite les antibiotiques qui s’avèrent les plus efficaces. Sont également assurés la réception et le conditionnement de prélèvements pour les analyses effectuées dans d’autres labos.

Unité PCR : en attente de l’agrément ministériel pour la FCO

Au sein de l’unité PCR, le personnel recherche la maladie des muqueuses (BVD) et l’entérite chronique hypertrophiante, 2 pathologies majeures dans le cheptel bovin de notre département. Dans le cadre de cette méthode PCR, qui détecte la présence d’un organisme (bactérie, virus…) dans un prélèvement par la reconnaissance de son code génétique (ADN), le laboratoire attend l’agrément du ministère de l’Agriculture qui lui permettra de recherche d’autres maladies comme la FCO, para-tuberculose…
Le laboratoire propose aussi un  service saisonnier, la désinfection ou le blanchiment insecticide des bâtiments d’élevage, à la demande des éleveurs ou des services vétérinaires, en cas de foyer de maladie contagieuse.

Pôle santé animale : une priorité du Conseil Général

Jugé prioritaire par le Conseil Général, le pôle santé animale du laboratoire a été doté de moyens supplémentaires depuis un an. Cette année, le labo a affecté 720 000 e à l’agriculture.

Zoom sur les pôles hygiène alimentaire et hydrologie-environnement

Le service hydrologie et environnement réalise des analyses d’eaux (60 000 par an) destinées à la consommation provenant des réseaux publics, sources, puits… et des eaux de loisirs (piscines, baignades). Le laboratoire est également agréé pour les eaux résiduaires ou les rejets industriels et les eaux de rivières. Des analyses bactériologiques et chimiques (recherche de nitrates, nitrites, phosphates, sulfates…) permettent de juger de la qualité des eaux. Les principaux clients sont l’Etat (DDASS, DSV, DDAF…), les collectivités territoriales (communes, syndicats…), les industriels et les particuliers. Depuis 2008, les équipes recherchent la présence de legionelle dans l’eau.

Le laboratoire travaille aussi sur l’hygiène alimentaire (45 000 analyses par an). Ce service assure le contrôle des denrées (plats cuisinés, salaisons, viandes, produits laitiers, pâtisseries…) ; les analyses liées à la sécurité sanitaire des aliments sont essentiellement des recherches de bactéries ou de leurs toxines.
Ses usagers habituels sont les artisans, les restaurateurs et les industriels agro-alimentaires et les collectivités (cantines) désireux de parfaire ou de surveiller leurs techniques de production dans le cadre des auto-contrôles.
Le laboratoire propose désormais de nouveaux services aux acteurs de toute la chaîne alimentaire (industriels, bouchers, charcutiers, restaurateurs et éleveurs qui transforment leur production…) ; il s’agit de conseil et de formation en hygiène alimentaire.

Le labo en chiffres

- pôle santé animale : 170 000 analyses de sérologie ; 4800 analyses ESST ; 200 autopsies et analyses de diagnostics
- pôle hydrologie et environnement : 60 000 analyses par an
- pôle hygiène alimentaire : 45 000 analyses par an
Une équipe d’une quarantaine de salariés dirigée par un vétérinaire et un ingénieur.
Des locaux de 1000 m2

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