Vigilance sur la FCO
La fièvre catarrhale ovine (FCO) est présente dans le sud de l’Europe (Italie et Espagne notamment). L’Anses préconise un renforcement des mesures sanitaires pour réduire le risque d’introduction par les animaux vivants.
Dans un avis publié récemment, l’Anses juge « assez élevé à très élevé » le risque d’introduction de la fièvre catarrhale ovine depuis l’Espagne ou l’Italie. Selon l’agence, la maladie risquerait d’être introduite par des ruminants domestiques venant d’Espagne, destinés à rejoindre un abattoir, un élevage (engraissement ou reproduction) ou une arène de combat. Les autorités sanitaires espagnoles semblent avoir pris la mesure du problème puisqu’elles ont imposé une vaccination obligatoire des bovins et des ovins contre les deux sérotypes dans la zone réglementée. La France envisage de renforcer les mesures sanitaires lors d’échanges d’animaux avec son voisin espagnol. Ces échanges faisaient jusqu’à présent l’objet d’accords bilatéraux simplifiant les procédures. Pour limiter le risque lié à l’introduction de ruminants d’abattage, l’Anses préconise que les animaux en provenance des zones réglementées d’Espagne et d’Italie soient abattus près des frontières et « dans des zones à faible densité d’élevage de ruminants ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 28 mai 2015.