Aller au contenu principal

Vers une politique de l’alimentation plus ambitieuse

 Après des mois de travail et de négociations, le second chantier des États généraux de l’alimentation est terminé. Stéphane Travert énonce les projets de l’année qui commence.

© Guillaume Perrin

Si les États généraux de l’alimentation ont permis, à travers le premier chantier, de définir des leviers de création de valeur pour l’ensemble des maillons de la chaîne agroalimentaire, et notamment pour les producteurs, le deuxième chantier a complété ce travail et ébauché des pistes pour une nouvelle politique de l’alimentation, plus juste, plus saine et plus durable.« Nous avons identifié les bases d’une politique de l’alimentation ambitieuse pour la France. Elle doit constituer la feuille de route de sortie des États généraux de l’alimentation », a souligné Stéphane Travert lors de la journée de clôture de ces États généraux, le 21 décembre. La préservation de la souveraineté alimentaire française en constitue le premier axe, à travers des actions pour renforcer l’excellence agricole et alimentaire française.

La marque France, qui offre des garanties à l’étranger, sera renforcée par une bannière France. La nomination prochaine d’un fédérateur des actions de promotion, et le retour économique sur les exploitations, qui doit être assuré par la loi en préparation, servira de socle à la transformation environnementale et sanitaire, estime le ministre. Ce dernier a précisé à ce sujet « qu’un échange avec la société civile devra avoir lieu au mois de janvier, avant un retour du président de la République », alors que le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a finalement boudé l’évènement, jugeant probablement insuffisants les engagements de l’État sur la partie environnementale.Garanties sociales, sanitaires et environnementales. Le ministre de l’agriculture a pourtant dressé dans les grandes lignes un certain nombre d’actions pour « promouvoir des choix d’alimentation respectueux de la santé et de l’environnement ». Certains doivent d’ailleurs être créateurs de valeur pour l’agriculture, comme le plan d’action bioéconomie, qui doit être présenté au Salon de l’agriculture.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1441, du 4 janvier 2018, en page 7.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Pourquoi “Les Égarés” pourraient bien mener Léo Pons au sommet ?

Un court métrage professionnel est en préparation dans le Cantal. Le réalisateur Léo Pons ne s’entoure, désormais, que de…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Les candidats aux élections Chambre d'agriculture partent à la rencontre des agriculteurs dans les cantons.
Les candidats FDSEA et JA à la rencontre des agriculteurs

Depuis le 18 décembre et jusqu’à fin janvier, les candidats de la liste « JA FDSEA : Vous accompagner pour une agriculture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière