Vendre la destination Cantal aux organisateurs de séminaires
Le Comité départemental de tourisme et le Crédit agricole Centre-France s’engagent en faveur du “tourisme d’affaires”. La CCI les rejoindra en 2008.

Accueillis au Baillage, à Salers, le CDT et le Crédit agricole ont contractualisé leur partenariat dans la mission “tourisme d’affaires”.
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J.-M. A.
Une mission pour le développement du tourisme d’affaires vient d’être lancée par Cantal Tourisme. Mercredi dernier, la fondation “L’Esprit Cantal” du Crédit agricole Centre-France a rejoint le dispositif qu’elle soutiendra à hauteur de 45 000 euros par an sur trois ans. Cette mission s’inscrit dans la droite ligne de la politique commerciale volontariste initiée par Cantal Tourisme. L’objectif est de vendre la destination Cantal à des clients organisateurs de séminaires (entreprises, agences commerciales, associations, équipes ou fédérations sportives). “Le tourisme, c’est 15 % du PIB du Cantal. Pour exister, soit on reste sur un marché national avec toutes ses difficultés ; soit on essaie de cibler certaines niches pour se démarquer”, explique Bruno Faure, président de Cantal Tourisme.Une dépense moyenne de 90 euros par jour
Actuellement, le tourisme d’affaires représente dans le Cantal 25 % des nuitées en hôtellerie. “C’est un marché fort et très rémunérateur puisqu’un client moyen “d’affaires” dépense 90 euros par jour, alors que c’est 40 pour le touriste “classique”. De plus, c’est très souvent une clientèle hors saison, alors les perspectives sont importantes”. C’est justement parce que le marché est porteur que la banque verte s’est impliquée dans la mission “tourisme d’affaires”. Ce sera également le cas de la CCI mais à partir de 2008 (lire par ailleurs). “C’est un projet économique très intéressant et nous sommes là pour contribuer à son développement, précise Jean-Luc Beyer, directeur commercial régional. C’est un projet bien cadré avec une niche de clientèle très bien identifiée. Nous n’en sommes encore qu’au démarrage, aux acteurs économiques de prendre ensuite le relais”. Présent mercredi dernier à Salers aux côtés de Bruno Faure pour signer le partenariat, André Janot, président de la fondation “Esprit Cantal”, ajoutait : “Il faudra laisser le temps à la pompe de s’amorcer, mais il ne faut pas oublier que la clientèle “affaires” est aussi une clientèle familiale potentielle. Il faudra donc être performants dans nos propositions de séjours”. Conscient de ce marché très porteur, Cantal Tourisme vient d’embaucher Delphine Giry, une ancienne collaboratrice de la direction parisienne du groupe Accor, pour diriger la mission “tourisme d’affaires”.
Actuellement, le tourisme d’affaires représente dans le Cantal 25 % des nuitées en hôtellerie. “C’est un marché fort et très rémunérateur puisqu’un client moyen “d’affaires” dépense 90 euros par jour, alors que c’est 40 pour le touriste “classique”. De plus, c’est très souvent une clientèle hors saison, alors les perspectives sont importantes”. C’est justement parce que le marché est porteur que la banque verte s’est impliquée dans la mission “tourisme d’affaires”. Ce sera également le cas de la CCI mais à partir de 2008 (lire par ailleurs). “C’est un projet économique très intéressant et nous sommes là pour contribuer à son développement, précise Jean-Luc Beyer, directeur commercial régional. C’est un projet bien cadré avec une niche de clientèle très bien identifiée. Nous n’en sommes encore qu’au démarrage, aux acteurs économiques de prendre ensuite le relais”. Présent mercredi dernier à Salers aux côtés de Bruno Faure pour signer le partenariat, André Janot, président de la fondation “Esprit Cantal”, ajoutait : “Il faudra laisser le temps à la pompe de s’amorcer, mais il ne faut pas oublier que la clientèle “affaires” est aussi une clientèle familiale potentielle. Il faudra donc être performants dans nos propositions de séjours”. Conscient de ce marché très porteur, Cantal Tourisme vient d’embaucher Delphine Giry, une ancienne collaboratrice de la direction parisienne du groupe Accor, pour diriger la mission “tourisme d’affaires”.