Taxe
Unis contre l’écotaxe
La FDSEA, les JA et la Capeb de Lozère sont solidaires du mouvement national et demandent une révision de la loi du 28 mai 2013 qui permet la mise en application de l’écotaxe.
Prévue dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la taxe nationale sur les véhicules de transports de marchandises s’applique aux poids lourds à partir de 3,5 tonnes qui utilisent le réseau routier national non concédé. Cette éco taxe, qui au départ devait rationnaliser le transport routier s’avère, en Lozère, être une nouvelle entrave pour les entrepreneurs. En effet, l’utilisation d’autres moyens de transport que la route n’est pas possible partout.
Pour les agriculteurs, cette nouvelle taxe représente une charge supplémentaire insurmontable. Les agriculteurs devront payer la taxe mais ne pourront pas la répercuter sur le prix de vente de leurs animaux. Cette écotaxe est en réalité une distorsion supplémentaire pour des filières déjà en difficulté. L’État Français pénalise directement ses entreprises. Ce qui est un non sens quand, d’autre part, on annonce que le redressement productif est la priorité du gouvernement. De plus, des régions dites excentrées sont partiellement exonérées de cette taxe. Ces régions sont la Bretagne (- 50 %), Midi-Pyrénées (- 30 %) et l’Aquitaine (- 30 %). À partir de quels éléments, l’État Français choisi de protéger certaines régions plutôt que d’autres ?
Les Jeunes agriculteurs et la FDSEA de Lozère lancent un appel aux élus représentants le département dans les instances nationales afin que des solutions soient trouvées pour éviter un nouvel obstacle à la compétitivité de la Lozère.
À lire dans le Réveil Lozère n°1230 du 24 octobre 2013, en page 7.