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Copamac-Sidam : Une équipe renouvelée au service de l'agriculture du Massif central

Dans la foulée des récentes élections aux Chambres d'agriculture, les élus du grand Massif ont procédé, vendredi 21 mars, au renouvellement de leur représentant au sein de la Copamac-Sidam.

La nouvelle équipe de la Copamac-Sidam avec, de gauche à droite : Christian Bajard, représentant Cyrille Forest, Pascal Lerousseau, Jean-Luc Perrin, Christine Valentin, Patrick Bénézit et Yannick Fialip.
La nouvelle équipe de la Copamac-Sidam avec, de gauche à droite : Christian Bajard, représentant Cyrille Forest, Pascal Lerousseau, Jean-Luc Perrin, Christine Valentin, Patrick Bénézit et Yannick Fialip.
© Sophie Chatenet

C'est quoi la Copamac-Sidam ?

La Copamac-Sidam est née en 1974 sous l'impulsion de deux figures du syndicalisme agricole : Robert Duclos, agriculteur dans la Loire et Michel Debatisse, agriculteur dans le Puy-de-Dôme. Depuis sa création, deux ans tout juste après le congrès des agriculteurs des régions de montagne à Clermont-Ferrand, la Copamac-Sidam œuvre à la défense de l'élevage de ruminants pratiqué par des exploitations agricoles de taille familiale sur le périmètre : Allier, Creuse, Rhône, Puy-de-Dôme, Corrèze, Cantal, Haute-Loire, Loire, Lot, Aveyron, Ardèche, Lozère, Tarn, Hérault, Haute-Vienne, et le Morvan.

La Copamac (syndicalisme FNSEA-JA) est une instance de réflexion et de propositions sur les dossiers agricoles du Massif central dont l'interlocuteur technique est le Sidam (Chambres d'agriculture) », a indiqué Patrick Bénézit, réélu président de la Copamac.

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Qui est Patrick Bénézit, président de la Copamac ?

Patrick Bénézit est installé à Saint-Martin-sous-Vigouroux, dans le Cantal, en GAEC avec son épouse Sophie et Mathieu, l'un de ses trois enfants où ils élèvent un troupeau de vaches charolaises. Président de la FRSEA Massif central, Patrick Bénézit préside la Fédération Nationale Bovine depuis deux ans, et occupe le poste de vice-président de la FNSEA. Il a présidé la FDSEA du Cantal durant plusieurs années ainsi que le collectif du Berceau des races à viande du grand Massif central.

Défendre l'élevage à l'herbe dans la Politique agricole commune

Si la veille et le lobbying autour de la Politique agricole commune demeure la colonne vertébrale de la structure, elle porte depuis plusieurs années des projets de recherche et développement de nature technique et agronomique autour de la valorisation de l'herbe, de la lutte contre les campagnols terrestres, de nature économique avec le développement de marques (Montlait, Alt.1886), mais aussi prospectif : travaux sur l'Adaptation des Pratiques Culturales au Changement Climatique (AP3C) ou encore sur la durabilité des systèmes d'élevage ruminants d'ici 2040…

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Porter la voix des agriculteurs du Massif central à Paris comme à Bruxelles

Si le champ d'intervention de la Copamac-Sidam s'est élargi au fil des années, c'est pour mieux servir une ambition, résumée par Christine Valentin : « Faire en sorte que le Massif central pèse et compte dans les instances nationales et européennes. Depuis l'origine, nos prédécesseurs avaient compris que nos territoires avaient tout intérêt à jouer grouper autour de la défense de l'élevage ». Une mission qui demeure encore largement d'actualité alors que certaines positions sont en train d'évoluer comme l'a indiqué Patrick Escure, président de la Chambre d'agriculture du Cantal :

« Aujourd'hui, tous les politiques sont unanimes pour dire qu'il faut stopper l'hémorragie de l'élevage. Y compris à Bruxelles, on parle aujourd'hui davantage de la disparition de l'herbe, que d'émissions de méthane. Les choses bougent. On a une carte à jouer, mais le combat va être difficile ».

Difficile mais pas impossible… « Autour de l'intérêt commun pour l'élevage, en 2009, c'est bien le Massif central qui a pesé pour obtenir un rééquilibrage des soutiens en faveur de l'élevage dans le cadre du bilan de santé de la PAC », a rappelé Yannick Fialip, président de la Chambre d'agriculture de Haute-Loire. Aujourd'hui, il s'agit de transformer l'essai. C'est bien l'ambition de la nouvelle équipe. Réélue présidente de la Chambre d'agriculture de Lozère, Christine Valentin, qui occupait depuis six ans la présidence du Sidam, a décidé de passer la main « pour me consacrer pleinement à mon département ». Vendredi, c'est Yannick Fialip qui a été élu pour lui succéder.

Qui est Yannick Fialip, nouveau président du Sidam ?

Yannick Fialip est agriculteur à Espalem en Haute-Loire en GAEC avec son épouse, Séverine, en production laitière (montbéliardes) et ovine (Blanches du Massif central). Alexandre, l'un de ses deux enfants, suit actuellement un BTS Acse en prévision de s'installer. Réélu président de la Chambre d'agriculture de Haute-Loire, Yannick Fialip préside également l'association des producteurs de lait de montagne détentrice de la marque Montlait. Il siège au bureau de la FNSEA et en préside la commission économique. Il a également présidé pendant plusieurs années la FDSEA de Haute-Loire et occupé le poste de secrétaire général de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes.

Qui sont les vice-présidents de la Copamac-Sidam ?

Le duo Bénézit-Fialip sera épaulé par quatre vice-présidents : Christine Valentin, Jean-Luc Perrin, Pascal Lerousseau et Cyrille Forest.

Polyculteur-éleveur à Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre, Cyrille Forest est installé hors-cadre familial, depuis 2002 avec un troupeau d'une centaine de charolaises et 70 hectares de cultures.

À la Canourgue, en Lozère, Christine Valentin est installée en GAEC avec Yves, son mari, Daniel, son beau-frère, Yoan, l'un de ses trois enfants, et Clément, son neveu? en brebis laitières (AOP Roquefort) et vaches laitière (brunes).

Pascal Lerousseau est éleveur à Gioux dans la Creuse. Il est installé en GAEC avec son épouse, Peggy et Jean, un de ses quatre enfants, en élevage bovin limousin sur 350 ha. Son autre fils, Clément est également installé à proximité en élevage ovin. Pascal Lerousseau, après avoir présidé durant plusieurs années la FDSEA de la Creuse, vient d'être réélu président de la Chambre d'agriculture de la Creuse. Par ailleurs, il a été durant plusieurs années coordinateur du Berceau des races à viande du grand Massif central.

Jean-Luc Perrin est installé à Saint-Maurice-en-Gourgois dans la Loire, en production laitière (montbéliardes) et allaitante (salers) en GAEC familial avec son frère, David et Gauthier, l'un de ses trois enfants. Actuellement en BTS Acse, Alexis, son second fils, projette de s'installer sur l'exploitation familiale. Président de la FDSEA depuis deux ans, Jean-Luc Perrin vient d'être élu premier vice-président de la Chambre d'agriculture de la Loire.

Léa Geneix, le travail de fourmi dans l'ombre, c'est elle

 

Depuis 2014, Léa Geneix coordonne l'équipe administrative du Sidam qui s'est étoffée au gré des projets. Son rôle de veille et d'analyse des politiques publiques est très précieux pour les élus. Lois, directives, décrets… aucun texte ou projet de loi ne lui échappe. Sa devise : décrypter et analyser dans le détail les sujets du moment et ceux à venir pour mieux servir les intérêts des agriculteurs du Massif central.

 

 

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