PORCINS
Une politique commerciale axée sur les circuits courts
PORCINS
Le groupement des éleveurs de porcs Velay-Auvergne (GEPVA) était en assemblée générale le 29 mars à St Hostien. Une meilleure conjoncture et une stratégie commerciale qui paye.
Pour les responsables de la coopérative GEPVA, l’enjeu se situe au niveau des adhérents et de leur renouvellement.
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HLP
Le groupement des éleveurs de porcs Velay-Auvergne (GEPVA) a dressé le bilan de ses activités pour l’année 2012.
Avec un nombre d’adhérents qui se stabilise autour de 41 éleveurs (soit 21 exploitations), un chiffre d’affaire en hausse, une meilleure conjoncture, la coopérative se porte plutôt bien.
En 2012, le GEPVA a commercialisé 530 porcs charcutiers supplémentaires (avec 6233 porcs charcutiers vendus) et 66 réformes de plus (530 réformes vendues au total). L’activité porcelets de 8kg augmente avec 119 animaux commercialisés en 2012 contre 70 en 2011 ; la coopérative propose également une nouvelle activité avec la vente de porcelets d’expérimentation pour un volume de 2550 animaux.
Moins de porcelets 25kg
Le nombre de porcelets de 25 kg commercialisés a diminué, passant de 25 348 en 2011 à 23 079 en 2012. Le président du GEPVA, Dominique Chalendard, explique cette baisse par «une moindre performance des élevages adhérents et une diminution du nombre de truies en anticipation de la mise aux normes «bien-être» des élevages de porcs. Mais la baisse du nombre de porcelets 25 kg a finalement été compensée par la progression des porcelets de 8kg».
Le GEPVA approvisionne ses adhérents en cochettes (542 en 2012 contre 592 en 2011), en verrats (10 verrats en 2012 contre 8 l’an dernier) et en petits matériels pour 9270 euros.
La coopérative clôture l’exercice 2012 avec un résultat excédentaire de 57 547 euros, que Dominique Chalendard explique par la baisse de la charge de rémunération liée à l’absence du technico-commercial du GEPVA, Michel Monchalin.
Diversifier les circuits commerciaux
En matière de débouchés, la coopérative donne priorité aux circuits courts, un réseau qui absorbe déjà 100% des porcs charcutiers et 60% des porcelets ; le reste des animaux est commercialisé auprès de clients intégrateurs de la région Rhône-Alpes. «Notre objectif est de poursuivre notre politique commerciale axée sur les marchés de proximité ; nous avons encore des marges de développement dans ces créneaux-là» a indiqué Dominique Chalendard. Et d’ajouter : «la diversité du circuit commercial permet de réduire les risques liés aux impayés». La conduite de cette politique commerciale a permis au GEPVA de passer de 20 clients en 2005 à 34 clients en 2012.
Si la baisse d’activité de la coopérative est pour l’instant modérée, le président s’attend à une baisse plus prononcée en 2013 suite au départ en retraite d’un adhérent non remplacé et à une diminution des cheptels reproducteurs à l’occasion des différentes mises aux normes.
Mises aux normes
Les élevages porcins doivent en effet répondre à deux types d’obligations : la mise aux normes «Bien-être» des logements truies gestantes et la mise aux normes sur le plan environnemental liée à l’actualisation des plans d’épandage.
Concernant la première des obligations, «tous les éleveurs du GEPVA ont pris l’engagement de réaliser les travaux et améliorations nécessaires au cours de l’année 2013. La deuxième obligation pose quant à elle des problèmes (liés au phosphore) en particulier dans les exploitations qui associent un élevage de ruminants aux porcs. Cette dernière problématique est à l’heure actuelle en discussion entre la profession agricole et l’administration.
«Trouver des successeurs à nos élevages, tel est le gros enjeu pour notre structure. Les résultats comptables 2012 des adhérents du GEPVA montrent l’intérêt économique de la production porcine. Si l’on arrive à bien les accompagner dans leurs démarches administratives (autorisation d’exploiter...), on espère attirer des jeunes dans cette production» a souligné Dominique Chalendard.
Pour renforcer le suivi technique des élevages adhérents, le GEPVA a lancé une procédure d’embauche d’un technicien qui sera amené à remplacer Michel Monchalin lorsqu’il fera valoir ses droits à la retraite.
Avec un nombre d’adhérents qui se stabilise autour de 41 éleveurs (soit 21 exploitations), un chiffre d’affaire en hausse, une meilleure conjoncture, la coopérative se porte plutôt bien.
En 2012, le GEPVA a commercialisé 530 porcs charcutiers supplémentaires (avec 6233 porcs charcutiers vendus) et 66 réformes de plus (530 réformes vendues au total). L’activité porcelets de 8kg augmente avec 119 animaux commercialisés en 2012 contre 70 en 2011 ; la coopérative propose également une nouvelle activité avec la vente de porcelets d’expérimentation pour un volume de 2550 animaux.
Moins de porcelets 25kg
Le nombre de porcelets de 25 kg commercialisés a diminué, passant de 25 348 en 2011 à 23 079 en 2012. Le président du GEPVA, Dominique Chalendard, explique cette baisse par «une moindre performance des élevages adhérents et une diminution du nombre de truies en anticipation de la mise aux normes «bien-être» des élevages de porcs. Mais la baisse du nombre de porcelets 25 kg a finalement été compensée par la progression des porcelets de 8kg».
Le GEPVA approvisionne ses adhérents en cochettes (542 en 2012 contre 592 en 2011), en verrats (10 verrats en 2012 contre 8 l’an dernier) et en petits matériels pour 9270 euros.
La coopérative clôture l’exercice 2012 avec un résultat excédentaire de 57 547 euros, que Dominique Chalendard explique par la baisse de la charge de rémunération liée à l’absence du technico-commercial du GEPVA, Michel Monchalin.
Diversifier les circuits commerciaux
En matière de débouchés, la coopérative donne priorité aux circuits courts, un réseau qui absorbe déjà 100% des porcs charcutiers et 60% des porcelets ; le reste des animaux est commercialisé auprès de clients intégrateurs de la région Rhône-Alpes. «Notre objectif est de poursuivre notre politique commerciale axée sur les marchés de proximité ; nous avons encore des marges de développement dans ces créneaux-là» a indiqué Dominique Chalendard. Et d’ajouter : «la diversité du circuit commercial permet de réduire les risques liés aux impayés». La conduite de cette politique commerciale a permis au GEPVA de passer de 20 clients en 2005 à 34 clients en 2012.
Si la baisse d’activité de la coopérative est pour l’instant modérée, le président s’attend à une baisse plus prononcée en 2013 suite au départ en retraite d’un adhérent non remplacé et à une diminution des cheptels reproducteurs à l’occasion des différentes mises aux normes.
Mises aux normes
Les élevages porcins doivent en effet répondre à deux types d’obligations : la mise aux normes «Bien-être» des logements truies gestantes et la mise aux normes sur le plan environnemental liée à l’actualisation des plans d’épandage.
Concernant la première des obligations, «tous les éleveurs du GEPVA ont pris l’engagement de réaliser les travaux et améliorations nécessaires au cours de l’année 2013. La deuxième obligation pose quant à elle des problèmes (liés au phosphore) en particulier dans les exploitations qui associent un élevage de ruminants aux porcs. Cette dernière problématique est à l’heure actuelle en discussion entre la profession agricole et l’administration.
«Trouver des successeurs à nos élevages, tel est le gros enjeu pour notre structure. Les résultats comptables 2012 des adhérents du GEPVA montrent l’intérêt économique de la production porcine. Si l’on arrive à bien les accompagner dans leurs démarches administratives (autorisation d’exploiter...), on espère attirer des jeunes dans cette production» a souligné Dominique Chalendard.
Pour renforcer le suivi technique des élevages adhérents, le GEPVA a lancé une procédure d’embauche d’un technicien qui sera amené à remplacer Michel Monchalin lorsqu’il fera valoir ses droits à la retraite.