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Une place au Sommet pour les Lozériens

À Cournon d’Auvergne, le 4,5 et 6 octobre, les éleveurs lozériens étaient présents au sommet de l’élevage annuel. Plusieurs concours de races avaient lieu durant les trois jours que ce soit en production bovine ou ovine.

Clément Chabert, pour sa première participation avait amené un couple croisé.
Clément Chabert, pour sa première participation avait amené un couple croisé.
© Nancy Sagnet

Pour la 25e édition du sommet de l’élevage, des Lozériens ont fait le déplacement. Le Sommet de l’élevage avait lieu le 4,5 et 6 octobre. Du côté de la race Aubrac, ce sont douze élevages lozériens qui s’y sont rendus. Clément Chabert, installé récemment après le départ à la retraite de son père, participe pour la première fois au Sommet de l’élevage après une première au concours départemental Aubrac. « En participant au Sommet, mon but est de comparer un animal et faire évoluer mon troupeau en génétique. Ce sont des copains qui m’ont initié au concours, commente Clément Chabert, éleveur sur la commune de Sainte-Colombe-de-Peyre. Pour cette occasion, j’amène le meilleur couple de mon élevage selon moi : une vache Aubrac avec une femelle croisée charolais. La mère possède de bonnes qualités laitières, ce qui à permis un bon développement de la jeune vêle ». Quant à Bertrand Laurent, habitué des concours, son but est de « se faire connaître afin de pouvoir vendre des taureaux reproducteurs ». Pour cet évènement, un taureau de quatre ans a été présenté. L’entraide et la solidarité entre eux permettent à chacun d’y trouver sa place.

En montbéliarde…
La Lozère était représentée par deux animaux de deux élevages. « À Cournon, le concours Montbéliard est de très haut, niveau, c’est l’équivalent d’un concours national puisqu’une grande majorité des départements de France sont représentés indique Vincent Martin, agriculteur sur la commune de Grandrieu. Les critères de sélections pour amener les animaux à cette compétition sont stricts. La vache laitière de cette race doit avoir fait au minimum 6 500 kilogrammes de lait en première lactation, 7 500 kilogrammes de lait en deuxième lactation, 8 500 kilogrammes de lait en troisième lactation et enfin avoir un taux protéique de 31. Le jugement est porté sur la morphologie de l’animal, les aplombs ainsi que la mamelle ». Ce sont donc Fushia du Gaec Martin et Débranche du Gaec Avenir qui ont représenté les couleurs de la Lozère.

 

 

 

Palmarès des Lozériens et suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1429, du 12 octobre 2017, en page 4.

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