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Fièvre catarrhale
Une partie de la Creuse en surveillance

Suite à un cas de fièvre catarrhale déclaré dans la Nièvre, une partie de la Creuse est depuis une semaine en zone de surveillance.

Schéma
Schéma
© D.R.
Depuis une semaine, une partie de la Creuse est en zone de surveillance fièvre catarrhale (cf.carte) suite à un cas déclaré dans la Nièvre. Cette maladie virale, non contagieuse, n’est absolument pas transmissible à l’homme que ce soit par contact direct avec l’animal contaminé ou par consommation de viande. Elle est transmise aux animaux par des moucherons piqueurs. En effet, pour éviter la diffusion de la maladie, la circulation des animaux est règlementée : - dans un rayon de 20 km autour du foyer, mise en place d’un périmètre interdit (PI) - dans un rayon entre 20 et 50 km autour du foyer, mise en place d’une zone règlementée (ZR) constituée d’une zone de protection (ZP) et d’une zone de surveillance (ZS) (cf. schéma) Afin de limiter les conséquences économiques pour les élevages de la zone règlementée, un accord bilatéral franco-italien a été signé le 24 septembre dernier. Il sera soumis les 2 et 3 octobre prochains au Comité permanent européen de la chaîne alimentaire et de la santé animale. Cet accord prévoit la mise en place d’une surveillance sérologique sentinelle dans les zones règlementées et sur l’ensemble de la zone indemne qui seront divisées en unités de surveillance de 400 km2. Dans chacune des unités, 6 élevages seront sélectionnés dans lesquels il sera réalisé des prélèvements de sang, soit un total de 60 bovins par unité soumis à dépistage sérologique tous les 15 jours jusqu’à la mi-décembre 2007. La Creuse compte déjà 35 exploitations volontaires. Les analyses et frais de visite du vétérinaire sont pris en charge par l’Etat. Afin de prévenir au mieux toute contamination, il est recommandé de traiter régulièrement les animaux avec un insecticide autorisé, de nettoyer les abords des locaux d’élevage de façon à éviter la prolifération des insectes et de traiter éventuellement les bâtiments d’élevage avec un insecticide autorisé à cet usage. A ce jour, tout laisse à penser que la situation creusoise va évoluer rapidement.

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