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Une nouvelle station de tri de céréales gérée en intercuma

Les CUMA de St Paulien, Darsac et St Vidal se sont regroupées en interCUMA pour l'utilisation d'une station de tri. L'objectif est de trier, nettoyer, calibrer et traiter 800 quintaux de céréales destinées aux semences. Une démonstration de cet outil sera faite lors de la Finale départementale de labour, le 29 août à Darsac.

Des essais ont été menés, début août, au GAEC de la Fenasse. Visant le réglage de la machine, ils étaient supervisés par Christophe Boissières (pdt CUMA St-Paulien), François Parjouet (technicien Dorez), François Debard (salarié CUMA des Deux Rochers), Régis Brun (FD CUMA 43) et Bernard Daudet (Chambre d’agriculture).
Des essais ont été menés, début août, au GAEC de la Fenasse. Visant le réglage de la machine, ils étaient supervisés par Christophe Boissières (pdt CUMA St-Paulien), François Parjouet (technicien Dorez), François Debard (salarié CUMA des Deux Rochers), Régis Brun (FD CUMA 43) et Bernard Daudet (Chambre d’agriculture).
© HLP

Le temps d’une matinée, le GAEC de la Fenasse, à Montagnac (commune de Vernassal), s’est transformé en théâtre d’expérimentation, afin de finaliser le réglage d’une station de tri récemment acquise par la CUMA de Saint-Paulien. Sortie des ateliers Dorez, mise au point pour le nettoyage et le traitement des graminés (blé et orge), l’utilisation de cette nouvelle station de tri va être mutualisée entre les CUMA de Saint-Paulien, de Darsac et de Saint-Vidal. Il s’agissait, au départ, d’un investissement unique prévu par la CUMA de Saint-Paulien, mais l’extension aux deux CUMA voisines s’est révélée être une bonne option pour optimiser l’utilisation de la machine et baisser les coûts de revient.

Un objectif de 800 quintaux pour sa première année

« Le projet a été initié il y a environ vingt mois. Nous ne nous sommes pas lancés tout de suite, nous avons pris le temps de laisser mûrir... C’est un investissement important, qui suppose une bonne réflexion en amont. C’est là que nous avons compris qu’il serait intéressant de s’ouvrir à ces deux CUMA, car nous ne totalisions pas suffisamment de volumes pour que ce soit rentable. Et puis nous sommes allés voir plusieurs modèles dans d’autres CUMA situées en dehors de la Haute-Loire, mais aussi dans les ateliers de construction. Notre choix s’est finalement arrêté sur ce modèle qui nous a été livré voici trois semaines. L’investissement est de 32 000 euros, avec un amortissement prévu sur 12 ans. Pour le financement, nous avons reçu des aides du Conseil général et de l’Union européenne via le FEADER », explique Christophe Boissières, président de la CUMA de Saint-Paulien.L’interCUMA, qui rassemble aujourd’hui  près de 25 adhérents, s’est fixé l’objectif de traiter 800 quintaux pour sa première année. Il s’agit essentiellement de céréales destinées aux semences. Particularité de cette machine, son pilotage est exclusivement assuré par François Debard, salarié de la CUMA des Deux Rochers, qui pour ce faire a passé le DAPA (diplôme de distributeur et applicateur des produits antiparasitaires à usage agricole et assimilés). Pour cette première année, il est prévu de mettre en place 5 à 6 points de traitement, regroupant chacun près de 5 adhérents, entre le 20 août et le 1er octobre. Cinq machines mobiles similaires investies en CUMA tournent dans la Loire, prouvant par l’exemple que le système fonctionne bien.

15 quintaux par heure...

Le trieur, qui traite environ 15 quintaux par heure, combine donc les fonctions de tri, de nettoyage, de calibrage et de traitement des grains. Ces derniers sont d’abord versés non triés dans un entonnoir. De là, ils sont acheminés jusqu’à une tremie par un premier élévateur à godets. Un volet répartiteur les étale alors sur toute la largeur d’une bouche d’aspiration qui ôte déjà un tiers des déchets. Après ce premier nettoyage, le flux de grains transite par un calibreur cylindrique équipé de trois grilles. Là, il est débarrassé des mauvaises herbes, des grains trop petits, des grains cassés et de la paille. Le bon grain et les déchets sont évacués par des entonnoirs distincts.La seconde étape consiste à faire passer le bon grain dans un second élévateur à godets, pour parvenir jusqu’à la tour de traitement. Au niveau de l’enrobeuse, les grains arrivent sur une bascule de circuit réglée sur 5 kilos : pour chaque dose de grains, une dose de produit phytosanitaire est déversée, le tout étant ensuite mélangé, puis évacué. Deux possibilités s’offrent pour finir : l’utilisation de big bag (voir photographie ci-contre) ou de sac de 50 kilos.Le mieux reste sans doute de voir la machine fonctionner... Avis aux amateurs, elle sera visible lors de la prochaine finale départementale de labour, le 29 août à Darsac.

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