Une filière désormais livrée à elle-même
Le congrès de la FNPL s’est achevé le 19 mars à Albi. Les producteurs se disent plutôt sereins face à la mise en place des quotas laitiers tandis que la nouvelle Pac cristallise les inquiétudes.
C’est dans un état plutôt apaisé et dans une démarche de construction de la part des producteurs que s’est déroulé le congrès de la FNPL », estime André Bonnard, trésorier de la structure. La fin des quotas ne semble pas inquiéter outre mesure les producteurs, à l’inverse des incertitudes planant sur l’application de la nouvelle Pac. « Les producteurs de lait français en ont encore sous le pied », s’est-il exclamé, en commentant les capacités de production des éleveurs. Par contre, la Pac crispe bon nombre de producteurs : « La Pac, c’est une vraie usine à gaz », s’exclame Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL. La convergence va faire perdre des aides à certaines exploitations, notamment dans l’Ouest de la France. « Avec le verdissement, nous risquons de perdre 10 à 15 % », détaille un producteur. Si certains discours sont alarmistes sur l’avenir des exploitations, notamment en zone de montagne ou encore sur l’installation des jeunes, d’autres se veulent beaucoup plus positifs du fait de la demande du marché mondial.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 2 avril 2015.