Une cellule de crise au service du transport des fourrages
Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA et Nicolas Sarthou, vice-président de Jeunes agriculteurs, reviennent sur la mise en place de la cellule logistique sécheresse, le 29 août.
Quelle est la vocation de cette cellule ? N’arrive-t-elle pas un peu tardivement ?
Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA : C’est à notre demande que la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer a mis en place cette cellule logistique sécheresse. Nous nous sommes déjà réunis il y a quelques semaines pour définir les missions de la cellule. Son objectif est de faciliter et fluidifier toutes les opérations de transport de paille et de fourrage en général.
Le réseau s’est organisé, depuis le mois de mai, pour gérer les commandes et organiser les chantiers de pressage. Les transports ont commencé. Cette cellule arrive au bon moment. Elle réunit tous les acteurs et peut donc aborder tous les sujets du transport et trouver des solutions à toutes les situations délicates. Nos réseaux syndicaux sont invités à remonter les tensions et à solliciter leurs préfets.
Quelles sont les difficultés les plus prégnantes ?
Nicolas Sarthou, vice-président de Jeunes agriculteurs : Les actions de solidarité entre céréaliers et éleveurs, la finalisation des besoins, les mises en relation et les engagements de commandes ont bien souvent été menées par nos réseaux FNSEA et JA. Il nous restait à organiser les flux. Le transport de volumes importants sur des distances non moins importantes. Le transport double parfois le coût de la paille livrée. Nous avons demandé aux transporteurs de nous aider à baisser ce coût. Les bourses de fret sont une solution intéressante. Elles permettent d’optimiser les retours notamment. Nous avons aussi demandé un assouplissement des règles de transport, pour faire baisser la pression.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1525, du 12 septembre 2019, en page 8