EQUINS
Une année morose pour les éleveurs de chevaux de Haute-Loire
Le syndicat des éleveurs de chevaux de Haute-Loire dresse le bilan d’une année 2013 plutôt difficile. Le moral des éleveurs baisse.
Le 21 février, le syndicat des éleveurs de chevaux de Haute-Loire a fait salle comble à Chaspuzac pour son assemblée générale.
2013 n’a pas été une bonne année pour la production équine, autant d’un point de vue économique que moral.
Des prix au plus bas
«Les prix sont au plus bas avec une moyenne de 1,22 € le kg vif alors que nous avions atteint 1,82 € le kg avant 2013. La demande est faible et en particulier la demande italienne. Heureusement, la foire aux poulains de Saugues organisée par le syndicat et la commune le 7 février dernier a permis de dynamiser les ventes de poulains mais toujours à des prix tirés vers le bas» a expliqué Yves Jouve, président du syndicat des éleveurs de chevaux. Le moral des éleveurs commence à flancher en raison des cours à la baisse mais aussi en raison de de la disparition des aides directes de l’État (aide qui transitait par les haras) pour les éleveurs qui participent aux concours d’élevage organisés dans le département. «Dorénavant, les éleveurs pourront donc participer aux concours en payant une cotisation supplémentaire (minimum de 10 euros par jument) mais ils ne pourront plus toucher d’aide. On pourra seulement leur donner une récompense» indique Yves Jouve qui demeure inquiet pour l’avenir des 10 concours officiels qui se déroulent chaque année en Haute-Loire.
Yves Jouve tient tout de même à voir l’avenir avec optimisme : «Il ne faut pas trop se décourager car les cours pourraient remonter. Et la Haute-Loire a un potentiel génétique de grande qualité sur toutes les races».
En 2013, la production chevaline a été victime de plusieurs scandales ; après la découverte de viande de cheval dans des lasagnes étiquetées «pur boeuf», une autre affaire révélait l’entrée de viande de cheval impropre à la consommation dans la filière alimentaire. Deux affaires qui n’ont pas manqué d’éprouver la filière de viande de cheval et qui ont généré quelques modifications en matière de réglementation, notamment en ce qui concerne les contrôles des équidés à l’abattoir.
Afin de rendre compte de tous les changements auprès de ses adhérents, le syndicat avait invité deux représentantes de la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Haute-Loire) : Charlotte Mérel et Emmanuelle Avril.
(...) Véronique GRUBER
La suite de l'article est à lire dans les pages de la Haute-Loire Paysanne du vendredi 28 février 2014.