Une année mitigée pour l’apiculture
Entre changement climatique et ravageurs, cette année encore, la production de miel est en baisse. Michel Coillard, représentant de l’apiculture à la chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes relativise ce bilan.

« Ce n’est pas une année exceptionnelle pour la production apicole, mais on ne peut quand même pas aller jusqu’à dire que c’est catastrophique », juge Michel Coillard, représentant de l’apiculture au comité régional des productions végétales (CORPV) d’Auvergne-Rhône-Alpes. Pourtant, d’après l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française), il semblerait que cette année encore, la production française de miel soit dramatique, puisqu’elle ne devrait pas dépasser les 10 000 tonnes de l’année 2016. Pour Michel Coillard, apiculteur dans l’Ain, ce bilan est à nuancer. « Il faut faire une appréciation locale, car en l’espace de quelques kilomètres, on passe du simple au double en fonction des conditions climatiques », explique-t-il. Ce sont ces dernières qui ont eu le plus fort impact sur les ruchers en 2017. Après un hiver long et humide, les colonies ont connu des pertes beaucoup plus importantes qu’à l’accoutumée. Pour l’apiculteur, elles se sont élevées à 14 %, au lieu des 8 % habituels. Certains de ses voisins, ont subit encore plus ces conditions climatiques puisque c’est environ 30 % de leur cheptel qu’ils ont perdu.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1433, du 9 novembre 2017, en page 7.