Une année dynamique pour la FDCuma
Jeudi 21 avril, la FDCuma a tenu son assemblée générale à Grandrieu. Si 2021 a été une année dynamique, des inquiétudes se dessinent pour l'avenir.
« Il y a 37 Cuma actives sur le département, et qui regroupent une majorité d'exploitants lozériens », s'est réjoui le président de la FDCuma, Sylvain Chevalier, en ouverture de la matinée. « Nous avons des Cuma dynamiques, qui ne s'endorment pas » : en 2022, il y a d'ailleurs eu un fort taux de renouvellement des présidences, avec « de nombreux jeunes qui prennent le relais », a pointé le président de la FDCuma.
2021 a été une année intéressante pour la FDCuma, avec une hausse du taux de dossiers traités. Un élan qui s'explique en partie par le Plan de relance et les enveloppes dédiées au monde agricole, qui ont encouragé les projets à aller de l'avant. « 2021 a été une grosse année d'investissements dans les Cuma », avec de nombreux matériels achetés (que ce soit pour le travail du sol, les récoltes ou la manutention). Le même dynamisme s'est retrouvé dans la construction de hangars pour les Cuma lozériennes. De plus, le réseau des Cuma développe désormais de nouveaux outils à destination de ses adhérents, pour leur apporter toujours plus de valorisation : camions frigorifiques, machines pour le bois, etc. 2021 a aussi été, pour la FDCuma, l'année où ils ont pu renouer avec leurs événements phares, et notamment la journée machinisme*.
« En 2022, nous espérons retrouver les mêmes tendances, bien que la crise actuelle pose question », a rappelé Sylvain Chevalier.
La Cuma de Grandrieu accueille des jeunes
Pour Maël Blanc, le président de la Cuma de Grandrieu tout juste élu quinze jours auparavant, accueillir cet événement était « très important ». La Cuma, qui compte près d'une centaine d'adhérents, s'est fortement développée ces dernières années. « Notre politique est d'engager les jeunes dans la Cuma dès leur installation, et ça marche, la Cuma est dynamique », a pointé Jérôme Pages, le trésorier de la structure depuis cinq ans. C'est d'ailleurs le parcours qu'a suivi Maël Blanc, installé depuis sept ans, et qui s'est aussitôt enrôlé dans la Cuma. Pour aider d'abord, et « parce que je suis un gros utilisateur des matériels mis à disposition ». Devenir président de la structure, c'est pour lui « un moyen de rendre à la Cuma tout ce qu'ils m'offrent ».