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Une aide de l’État pour l’apprentissage, c’est gagnant‑gagnant

Mme Garcia, maître d’apprentissage, Yanis Bontemps, apprenti, M. Andrieu, directeur de la DDETSPP, et Mme Fournier, maire de Guéret.
Mme Garcia, maître d’apprentissage, Yanis Bontemps, apprenti, M. Andrieu, directeur de la DDETSPP, et Mme Fournier, maire de Guéret.
© MF

Dans le cadre de France Relance, et afin de soutenir l’apprentissage dans un contexte sanitaire particulier, ce mercredi 7 juillet, Monsieur Bernard Andrieu, directeur départemental de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) s’est rendu au centre technique municipal de la mairie de Guéret, accompagné de Madame la Maire Marie-Françoise Fournier.Tous deux ont rencontré Yanis Bontemps, un jeune apprenti, et son maître d’apprentissage Mme Garcia.Monsieur Andrieu souhaite faire appel aux collectivités locales pour développer l’apprentissage qui sont en capacité à former et à accompagner les jeunes à l’emploi.Madame la maire s’est exprimée sur le fait que la ville de Guéret s’investit activement dans l’apprentissage des métiers en tension, ces métiers où les débouchés sont pourtant nombreux. Elle souhaite augmenter la capacité des apprentis, que les jeunes et leurs parents comprennent que l’apprentissage est une voix royale. Il est important que les services techniques et administratifs s’investissent aussi dans l’apprentissage. En effet, c’est une démarche intéressante pour des entreprises qui n’arrivent pas à recruter, elles peuvent former à leur image, sur place, avec leur pratique, sur leur terrain en sachant que demain, l’apprenti sera opérationnel.C’est une façon de garder les jeunes sur le territoire de façon pérenne, et c’est aussi un épanouissement pour certains.« L’investissement pour les jeunes est une mission qui tient à cœur » souligne Marie-Françoise Fournier.Yanis, ce jeune apprenti de 18 ans, a découvert le milieu durant son stage découverte d’une semaine qu’il a effectué quand il était au collège Martin Nadaud. Il a réalisé 2 années de CAP agricole et se lance dans un brevet professionnel « aménagements paysagers ». Mais ce certificat a un coup qui s’élève à 12 000 euros ; 3 000 euros sont à la charge de la ville, le centre National de Formation apporte 6 000 euros et l’État finance 3 000 euros.Yanis fait partie d’un des 4 apprentis qui bénéficient de l’aide forfaitaire exceptionnelle de 3 000 euros, mise en place par l’État entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2021. Ce financement est à destination des collectivités territoriales et de leurs établissements publics. Il est heureux d’avoir trouvé sa voie et souhaite postuler à la fin de son diplôme à la ville de Guéret. Il est aussi très ambitieux puisqu’il veut même effectuer un stage d’élagueur-grimpeur. Cela pourrait pallier le manque de ce savoir-faire dans la ville et ainsi permettre à Guéret de faire des économies. Pour Mme Garcia, Yanis s’est très vite intégré et elle a vu en lui un don pour le métier dès son arrivée. Chaque agent lui transmet son savoir, son métier et sa passion. Il fait partie intégrante de l’équipe. Tout le monde y gagne, l’apprenti et les employeurs.

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