Aller au contenu principal

Une addition moins salée à compter du 1er juillet

À partir du 1er juillet, les entreprises de la restauration vont appliquer “à la carte” la baisse de TVA sur une partie de leurs produits. Un “bol d’air” pour ce secteur d’activités.

La baisse de la TVA, validée par la Commission européenne, sera effective au 1er juillet.
La baisse de la TVA, validée par la Commission européenne, sera effective au 1er juillet.
© P. O.

Vieux serpent de mer des revendications des professionnels de la restauration, la baisse de la TVA dans ce secteur, avalisée par la Commission européenne début mars, va devenir effective au comptoir et sur les terrasses dès le 1er juillet. Le gouvernement n’a donc pas tardé, dans la foulée des États généraux de la restauration et dans le contexte de crise qui sévit, à concrétiser une mesure censée redonner un peu de pouvoir d’achat aux consommateurs et des perspectives à une profession elle aussi affectée par une baisse d’activité. Baisse que le président de l’Umih 15 (Union des métiers de l’industrie hôtelière), Thierry Perbet, situe entre 10 et 20 % dans le département selon les établissements et leur localisation.

Le petit noir à moins d’un euro
Pour autant, le consommateur ne doit pas s’attendre à voir sa note dégringoler dans les prochaines semaines. En premier lieu car les boissons alcoolisées ne sont pas concernées et resteront donc taxées à 19,6 %. Ensuite, car le passage à une TVA à 5,5 %, soit une réduction de 11,8 % (1) ne devrait pas être uniforme. Ainsi comme l’a expliqué T. Perbet à ses confrères adhérents de l’Umih lors de trois réunions délocalisées, la profession s’est engagée à une répercussion intégrale de cette baisse sur une partie des plats et boissons (voir ci-
dessous). Mais cette règle va être déclinée “à la carte”, selon la situation de chaque établissement. Ainsi, si les cafetiers et limonadiers ont l’obligation de répercuter intégralement la baisse sur le café, thé et une boisson fraîche au choix (ce qui dans le Cantal pourrait permettre au petit noir d’avoisiner l’“euro symbolique”), d’autres auront plus ou moins de marges de manœuvre : “Un routier qui propose un menu ouvrier unique à 12 euros, comme c’est souvent le cas dans nos campagnes, ne va pas baisser tous ses produits. Chaque entreprise va gérer au mieux au bénéfice du consommateur”, précise le président de l’Umih 15. Certains établissements pourraient même ne pas être gagnants, la TVA à 5,5 % signant la fin des aides sociales dont bénéficiaient les professionnels du secteur. Néanmoins, Thierry Perbet compte sur cet acquis pour “donner “une bouffée d’oxygène à un secteur qui n’a pas augmenté ses tarifs en 2009”. “Notre intérêt est que cette baisse s’applique”, conclue-t-il appelant adhérents et non adhérents à contacter l’Umih pour appliquer cette mesure au cas par cas.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière