Un syndicat “branché” distribue 13 millions
Pour alimenter en électricité de nouvelles zones d’activités ou de nouveaux lotissements, ou pour enfouir des réseaux, un syndicat départemental finance les travaux engagés par les collectivités.
Forcément, les missions du syndicat d’électrification du Cantal ont évolué, depuis sa création, époque où la fée électricité n’avait pas encore envahi tous les bourgs. Toutefois, les besoins en travaux restent toujours bien présents. Amener l’électricité dans des lotissements pas encore desservis, enfouir les lignes, moderniser les installations, répondre à de nouvelles exigences imposées par la hausse d’activité...
De nouveaux statuts...
Des travaux toujours coûteux, que le syndicat finance grâce à des fonds alloués par l’État. Mais pour poursuivre son activité, le syndicat se devait d’être en conformité avec la nouvelle législation. C’est chose faite depuis un “marathon administratif” et depuis que l’ensemble des 260 communes du Cantal sont adhérentes. En clair, depuis que Leyvaux qui jusqu’à présent adhérait au syndicat du Puy-de-Dôme, a rejoint la structure. Après les quelques inquiétudes qui s’étaient fait jour il y a trois ans quant au montant de l’enveloppe annuelle, le président, Louis-Jacques Liandier, est relativement rassuré. Il ne cache pas cependant que le budget annuel (qui frise les 13 millions d’euros) demeure très insuffisant, puisqu’il ne couvre qu’un cinquième de la demande. Il appartient donc au syndicat départemental d’opérer des choix. Déjà pour 2009, il est prévu cinq millions pour des opérations dites “de renforcement”, servant notamment la sécurisation et plus de six millions sont budgétés pour des opérations d’aménagement esthétique des réseaux (essentiellement de l’enfouissement). Selon le président Liandier, la multitude de projets est un indicateur favorable de conjoncture. Tant qu’il y a des projets, c’est qu’il y a de la vie et une volonté de développement.
... et un nouveau directeur
Quant à la sélection, elle est effectuée par des professionnels. Parmi ceux qui se sont rendus dans la quasi-totalité des communes du département : André Acier, qui a œuvré durant des décennies en qualité de directeur. Sans faire l’inventaire des “mises en lumière” réalisées sous le contrôle d’André Acier, Louis-Jacques Liandier cite avec fierté les projets qui ont obtenu des récompenses : le village de Salers, la cascade de Salins, le viaduc de Garabit, l’église de Saint-Simon, la ville de Saint-Flour, le site d’Alleuze, le Square d’Aurillac... Le 6 mars, l’ensemble des maires du département étaient invités à rendre hommage à André Acier. Une médaille lui était également décernée pour le récompenser de toutes ces années de dévouement professionnel. Depuis le 1er janvier, il a fait valoir ses droits à la retraite. François Issanchoux, qui dirige déjà la Semel-15, (société d’économie mixte pour l’électrification de la Haute-Auvergne) lui succède.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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