Un signal positif pour la poursuite des négociations
Très réticente à cette idée depuis le début des négociations sur le protocole nord-irlandais, l'UE a finalement accepté le 9 janvier d'utiliser le système informatique britannique afin d'avoir accès en temps réel aux informations (déclarations de sûreté et de sécurité, par exemple) sur les marchandises qui transitent de la Grande-Bretagne vers l'Irlande du Nord. Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, et le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, ont convenu dans une déclaration commune que cette « condition était un préalable essentiel pour instaurer la confiance » et qu'elle « constituait une nouvelle base pour les discussions entre l'UE et le Royaume-Uni ». Plusieurs questions restent en suspens, en particulier celles relatives aux procédures douanières et aux contrôles sanitaires et phytosanitaires. Les deux parties se sont de nouveau rencontrées virtuellement le 16 janvier pour faire le point sur les progrès réalisés au niveau des discussions techniques et ainsi évaluer les « solutions potentielles ».