FRSEA Massif central
Un seul message : plus de revenus et moins de contraintes
FRSEA Massif central
Le conseil d’administration de la FRSEA Massif central s’est tenu lundi à Limoges (87). Parmi les sujets évoqués, le dossier ICHN de la prochaine réforme de la Pac.
Les récentes élections aux Chambres d’agriculture semblent déjà être un lointain souvenir tant les préoccupations des agriculteurs et de leurs défenseurs semblent davantage tournées aujourd’hui vers la prochaine réforme de la politique agricole commune. En témoigne, le déroulement du dernier Conseil d’administration de la FRSEA Massif central qui s’est tenu lundi à Limoges (87). En effet, après les félicitations d’usage formulées aux nouveaux élus des départements de la grande région Massif, Jacques Chazalet, le président de la FRSEA Massif central est directement entré dans le vif du sujet en abordant les différents enjeux qui définiront l’agriculture régionale de demain, et ce à quelques jours du congrès de la FNSEA qui se déroulera du 26 au 28 mars à Troyes (10). «Le constat est accablant et il y a une véritable situation de malaise pour l’élevage. Il n’est plus possible que la hausse du prix des céréales et l’augmentation des charges impactent nos revenus, il faut trouver des solutions».
«En Haute-Loire, les agriculteurs sont dépités par rapport à l’avenir et ont du mal à se positionner. On constate trois états d’esprits différents qui séparent de plus en plus les agriculteurs. Il y a les exploitants locomotives, les attentistes et les résignés qui apparaissent de plus en plus à la FDSEA43. Dernièrement, Carrefour a fait une promo sur l’agneau : un gigot acheté, un offert ! Ce n’est plus possible. Nous allons faire des actions dans les GMS mais avant cela, il faut communiquer davantage sur la situation présente», témoigne le nouveau président de la FDSEA 43, Yannick Fialip. «Nous devons nous montrer aussi offensifs que dans l’ouest et continuer à défendre l’exploitation familiale et combattre cette vision de l’entreprise agricole», ajoute Jacques Chazalet.
Dans le Cantal, la situation n’apparait guère plus réjouissante. «L’autonomie fourragère n’y est pas, on dépend plus que jamais de l’alimentation et le prix du broutard ne cesse de chuter. Il faut absolument que le prix remonte rapidement sinon il y aura de la casse mais pour cela, il faudrait que l’élevage soit davantage estimé au sein de la maison FNSEA», commente ensuite Patrick Bénézit, président de la FDSEA du Cantal et membre du bureau de la FNB. «Les productions d’élevage sont lésées car tout le monde sait que ce sont les intermédiaires et les distributeurs qui ramassent l’argent, pas les éleveurs», souligne le président de la FRSEA Massif central.
[...]
La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 15 février 2013.
«En Haute-Loire, les agriculteurs sont dépités par rapport à l’avenir et ont du mal à se positionner. On constate trois états d’esprits différents qui séparent de plus en plus les agriculteurs. Il y a les exploitants locomotives, les attentistes et les résignés qui apparaissent de plus en plus à la FDSEA43. Dernièrement, Carrefour a fait une promo sur l’agneau : un gigot acheté, un offert ! Ce n’est plus possible. Nous allons faire des actions dans les GMS mais avant cela, il faut communiquer davantage sur la situation présente», témoigne le nouveau président de la FDSEA 43, Yannick Fialip. «Nous devons nous montrer aussi offensifs que dans l’ouest et continuer à défendre l’exploitation familiale et combattre cette vision de l’entreprise agricole», ajoute Jacques Chazalet.
Dans le Cantal, la situation n’apparait guère plus réjouissante. «L’autonomie fourragère n’y est pas, on dépend plus que jamais de l’alimentation et le prix du broutard ne cesse de chuter. Il faut absolument que le prix remonte rapidement sinon il y aura de la casse mais pour cela, il faudrait que l’élevage soit davantage estimé au sein de la maison FNSEA», commente ensuite Patrick Bénézit, président de la FDSEA du Cantal et membre du bureau de la FNB. «Les productions d’élevage sont lésées car tout le monde sait que ce sont les intermédiaires et les distributeurs qui ramassent l’argent, pas les éleveurs», souligne le président de la FRSEA Massif central.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 15 février 2013.