Un pouvoir d'achat tiraillé entre hausses et baisses
L'Insee vient de publier une étude « En octobre 2018, les gains des réformes des prélèvements sociaux contrebalancés par le renchérissement des produits pétroliers ».

Dans un numéro de Focus*, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a analysé un certain nombre de critères et de décisions qui ont pesé sur le pouvoir d'achat des ménages, entre janvier et octobre 2018.En résumé, les auteures de ce document, Anne-Lise Biotteau et Laurence Rioux, de la division Études sociales, écrivent : « Entre janvier et octobre 2018, le pouvoir d'achat des ménages a été affecté par la remontée des cours du pétrole brut ainsi que par plusieurs mesures sociales et fiscales : hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et bascule des cotisations sociales vers la CSG. Au total, en octobre 2018, la hausse des prix des produits pétroliers a fait plus qu'annuler le gain dû à la bascule des cotisations sociales vers la CSG. Le niveau de vie (corrigé des dépenses de carburants et de fioul domestique) est inférieur de 0,4 % en moyenne à ce qu'il aurait été en l'absence de ces évolutions ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1502, du 21 mars 2019, en page 9.