Un partenaire bancaire attentif et bienveillant
Dans ce contexte de crise sanitaire, la caisse régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire est sur le pont pour accompagner la clientèle professionnelle de son territoire et en particulier les agriculteurs. Parole aux responsables de la caisse.
Comment le Crédit Agricole Loire Haute-Loire s’est-il organisé à l’annonce du confinement des Français ?
Jean-Michel Forest, président de la caisse : Début mars, dès l’arrivée des premiers cas de Covid-19 en France, nous avons procédé à une adaptation très rapide de notre caisse et de son dispositif opérationnel. La caisse a rapidement identifié 2 objectifs majeurs :
- maintenir un haut niveau d’efficacité opérationnelle ainsi que la qualité du suivi de nos clients,
- mettre en place les mesures de protection nécessaires dans nos agences et enclencher le télétravail pour bon nombre de nos collaborateurs.
Notre caisse a par ailleurs pris la décision de laisser la plupart de nos agences ouvertes (140 agences ouvertes sur un total de 146) ; je salue sur ce point l’engagement de nos collaborateurs.
Dans cette situation difficile et inédite, nous tenions à accompagner au mieux nos clients grâce à nos agences maintenues ouvertes et nos équipes toujours accessibles et disponibles.
Quelles difficultés économiques avez-vous identifiées sur le territoire Loire-Haute-Loire ?
Jean-Michel Forest : Dès les premières semaines, la caisse a pris la mesure des difficultés qui allaient concerner les professionnels (PME, TPE, artisans, agriculteurs...). Aussi, nous avons mis en place des reports d’échéance de crédits jusqu’à 6 mois ainsi que le prêt garanti par l’État. Très active, la caisse a contacté tous ses clients professionnels emprunteurs pour évaluer leurs besoins et leur proposer ces mesures.
Je voudrais d’ailleurs souligner que 98% des demandes de prêt garanti par l’État ont été accordées par notre caisse !
Et après ce travail d’urgence qui vise à aider les entreprises à passer ce cap difficile, il faudra poursuivre par un travail de consolidation, au cas par cas.
Dans le domaine de l’agriculture, quel est l’impact de cette crise sanitaire ?
Jean-Michel Forest : nos conseillers spécialisés sont sur le pont. Nous restons attentifs à l’évolution de l’agriculture et veillons à accompagner le monde agricole.
Régis Sanial, responsable du Développement des Territoires et de l’Agriculture : Sur les deux départements, la filière agricole la plus impactée est l’horticulture qui réalise en temps normal 70% de ses ventes entre le 15 mars et le 15 juin. Vient ensuite la viticulture qui a été directement impactée par l’arrêt de la RHF (Restauration Hors Foyer) et par des problématiques d’exportation. D’autres profils se sont tournés vers nous mais dans une moindre mesure comme des fermes-auberges, des éleveurs ovins et bovins qui devaient décaler la vente d’animaux gras et quelques producteurs en vente directe au début du confinement.
La fermeture de la RHF, qui a littéralement désorganisé les marchés, commence à impacter d’autres filières (lait, viande) et notamment en terme de prix.
Avant l’arrivée du prêt garanti de l’État, nous avons identifié et contacté les exploitations les plus touchées en vue de leur proposer un soutien. Puis nous sommes revenus vers eux à l’arrivée du prêt garanti par l’État (voir encadré). Et à présent, nous contactons tous nos clients agriculteurs en vue d’évaluer l’impact financier de cette crise.
Pendant combien de temps la caisse régionale compte proposer ses mesures de soutien ?
Jean-Michel Forest et Régis Sanial : Tous les dispositifs (d’urgence et d’accompagnement classique) sont en place jusqu’à la fin de l’année.
Quels moyens employez-vous pour garder le contact avec les agriculteurs de notre territoire ?
Delphine Guérin, animation du marché agriculture en Haute-Loire : Nos conseillers ont la mission de contacter tous les clients agriculteurs pour se trouver au plus près de leurs préoccupations, détecter d’éventuels besoins et leur proposer des solutions pérennes.
J.M Forest : La caisse dispose d’une large boîte à outils pour accompagner les agriculteurs dans les situations habituelles et particulières, telle que celle que l’on vit en ce moment.
Pour entrer en contact avec les agriculteurs, nous avons nos agences, qui je vous le rappelle restent ouvertes, mais aussi les contacts téléphoniques et nos outils en ligne de plus en plus sollicités par nos clients.
Quelle organisation pour votre caisse lors du déconfinement ?
J.M Forest : Nous sommes dans une situation inédite. Nous avons mis en place une cellule de crise quotidienne qui se réunit a Saint Étienne. Alors, on avance et on s’adapte au jour le jour. À ce jour, l’ensemble de nos agences sont ouvertes et, progressivement, nous serons amenés à amplifier leur l’ouverture.
À ce stade, l’inconnue c’est la durée et l’ampleur de la crise. En tout cas, il est certain que les conséquences économiques pour les entreprises de notre territoire seront marquées et profondes. C’est pourquoi elles auront bien besoin d’un partenaire bancaire attentif et bienveillant ! Or, le Crédit Agricole Loire Haute-Loire est très bien armé et entièrement en capacité de faire face au défi qui résulte de cette situation.
Régis Sanial : Notre gouvernance est mobilisée et déterminée. Quant aux collaborateurs, ils peuvent compter sur la confiance de la gouvernance ainsi que sur la robustesse économique de la caisse, ce qui leur permet d’accompagner avec assurance les acteurs économiques. Le Crédit Agricole Loire Haute-Loire se pose en accompagnant responsable ; nous sommes une entreprise mutualiste qui dépasse son propre périmètre et son propre intérêt.
J.M Forest : J’ajouterai que le groupe Crédit Agricole lance en ce moment même une nouvelle signature déjà déployée dans les médias “Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société” : une signature qui prend tout son sens en cette période de pandémie.