Un outil financier pour les PME et TPE
Le Département et l’Oséo proposent un prêt participatif aux entreprises.

Vincent Descœur, président du Conseil général, et Joël Darnaud, directeur général d’Oséo.
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J.-M. A.
Financé par le Conseil général et Oséo, organisme de financement et d'accompagnement des petites et très petites entreprises (PME et TPE), le Prêt participatif de développement (PPD) se veut un outil supplémentaire au soutien de l’économie locale. Lundi, Vincent Descœur, président du Conseil général, et Joël Darnaud, directeur général d’Oséo, ont contractualisé ce nouveau partenariat. Dans le cadre de sa politique d’actions en faveur de l’économie cantalienne, le Conseil général, qui débourse déjà 6,9 millions d’euros, renforce son dispositif par la création d’un fonds de prêt participatif. Une enveloppe d’un million d’euros, dont 200 000 euros du Département, destinée à renforcer la structure financière des PME et TPE en finançant les investissements immatériels et les besoins en fonds de roulement générés par la croissance, a été débloquée.Un soutien et une garantie
“Cette enveloppe va de plus faciliter l’accès aux concours bancaires nécessaires au bon financement de leur projet. À travers l’aide versée, le Conseil général permettra à l’entreprise d’obtenir un prêt dont la nature, la durée, l’absence de garantie et le taux sont consentis
à des conditions particulières”, précisait Vincent Descœur. Selon Joël Darnaud, ce prêt joue même le rôle “d’un véritable levier financier. Avec un différé d’amortissement de deux ans, le PPD est systématiquement associé à un crédit bancaire de même montant. En clair, pour un euro investi par le Département, ce sont cinq euros de PPD et cinq euros de crédit bancaire qui sont enclenchés”. Sous réserve bien évidemment que le dossier obtienne l’agrément du comité technique, animé par Cantal Expansion, puis l’avis favorable de la commission permanente du Conseil général et enfin l’accord définitif d’Oséo. Souvent frileuses dans ce genre de financement, les banques se voient du coup offrir une garantie de paiement. “Nous nous devons d’être très rapides et très réactifs quant aux besoins de développement d’une entreprise. Le PPD permettra d’éviter nombre de ralentissements administratifs”, insistait Joël Darnaud. “Nous sommes là pour encourager les entreprises au passage à l’étape supérieure de leur développement. Il manquait des leviers à l’économie. Nous y répondons à notre manière”, concluait Vincent Descœur.
“Cette enveloppe va de plus faciliter l’accès aux concours bancaires nécessaires au bon financement de leur projet. À travers l’aide versée, le Conseil général permettra à l’entreprise d’obtenir un prêt dont la nature, la durée, l’absence de garantie et le taux sont consentis
à des conditions particulières”, précisait Vincent Descœur. Selon Joël Darnaud, ce prêt joue même le rôle “d’un véritable levier financier. Avec un différé d’amortissement de deux ans, le PPD est systématiquement associé à un crédit bancaire de même montant. En clair, pour un euro investi par le Département, ce sont cinq euros de PPD et cinq euros de crédit bancaire qui sont enclenchés”. Sous réserve bien évidemment que le dossier obtienne l’agrément du comité technique, animé par Cantal Expansion, puis l’avis favorable de la commission permanente du Conseil général et enfin l’accord définitif d’Oséo. Souvent frileuses dans ce genre de financement, les banques se voient du coup offrir une garantie de paiement. “Nous nous devons d’être très rapides et très réactifs quant aux besoins de développement d’une entreprise. Le PPD permettra d’éviter nombre de ralentissements administratifs”, insistait Joël Darnaud. “Nous sommes là pour encourager les entreprises au passage à l’étape supérieure de leur développement. Il manquait des leviers à l’économie. Nous y répondons à notre manière”, concluait Vincent Descœur.