Un millier d'aubracs et de salers sur les Allées sanfloraines en septembre
Concours nationaux : Un même espace, deux temps et une première : les races aubrac et salers seront en concours national à Saint-Flour du 16 au 25 septembre. Avant-goût.
À une semaine d'intervalle, aubracs et salers, quelque 450 têtes pour chaque race, se partageront les Allées Georges-Pompidou. Deux concours nationaux qui s'inscrivent dans le cadre de la Semaine européenne des races locales des massifs. À l'occasion d'une conférence de presse de présentation, la semaine dernière, au Village d'entreprises de Saint-Flour, les différents partenaires de cette opération, ont délivré leur message. La volonté "d'associer le territoire à l'agriculture", selon Pierre Jarlier, pour qui, "notre ville est dans sa logique de soutien aux filières locales et de son ouverture au monde agricole". Une politique que mène la collectivité avec "la tenue de nombreux concours agricoles", de même que la communauté de communes que préside le maire de Saint-Flour, avec un programme de soutien aux projets d'un million et demi d'euros. Pour lui cet événement doit "promouvoir ce mode d'élevage qui correspond fortement aux attentes des consommateurs et témoigne d'une agriculture de qualité".
Production de qualité et entretien du territoire
Pour l'occasion, les représentants des races aubrac et salers, ont scellé cette entente commune d'une même voix. Lionel Duffayet, président du Groupe salers évolution, a souligné la nécessité de "rétablir une vérité : une production de qualité avec des animaux valorisant l'herbe, de même que la dimension d'entretien du territoire qui colle à ces productions". Une organisation qui se fera avec des éleveurs aubrac et salers qui travailleront "main dans la main." Henri Peyrac, président de l'OS aubrac, accompagné du président du herd-book, Yves Chassany, a souligné "la finalité d'un concours qui reste la production de viande et dans lesquels se trouvent les meilleurs animaux. Au-delà, c'est une semaine grand public auquel nous voulons faire partager un message d'espoir et dire que des solutions existent, même si notre agriculture traverse une crise profonde. Nous avons la chance d'avoir deux races extraordinaires, mais elles répondent avant tout à une économie et, plus largement, à celle du tissu rural".
Une semaine où il sera aussi question de génétique qui n'a d'autre finalité que "la production de viande de qualité avec des animaux adaptés au territoire". Cette semaine sera enfin, pour Nicolas Cussac, conseiller municipal en charge de l'agriculture, "le moyen inouï de communiquer positivement à travers une herbe qui constitue la base de notre production".