Foncier
Un marché à deux visages
La Safer LR vient de publier les chiffres du marché foncier rural en 2013. Ce dernier reflète le dynamisme de l’agriculture régionale tandis que les marchés non agricoles subissent la crise.
En 2013 le marché du foncier rural enregistre une légère baisse des transactions (-1,2 % par rapport à 2012). Si les volumes progressent en surface (+6,7 %), ils présentent des valeurs à la baisse (- 7,4 %).
Sur les marchés non agricoles soumis à l’influence urbaine, la morosité est de mise. Après plusieurs années de progression, ces derniers affichent un recul de 14 % en terme de surface et 16 % en terme de valeur. Ce phénomène est lié à un recul de l’artificialisation des sols avec des mises en chantier moins nombreuses, des reports de projets d’aménagement dans un contexte économique défavorable qui invite à la prudence.
Le marché du foncier agricole en revanche traduit le dynamisme actuel de l’agriculture régionale. Avec une surface agricole utile (SAU) qui régresse de 20 % entre 1960 et 2013, les surfaces de fermage qui augmente régulièrement tout comme la progression des biens acquis par des sociétés agricoles dont le nombre augmente régulièrement, l’agriculture régionale est en pleine mutation.
Suite à lire dans le Réveil Lozère n°1264 du 19 juin 2014, en page 9.