Un établissement familial et tourné vers l’accompagnement des élèves
À l’occasion des portes ouvertes du vendredi 21 et samedi 22 mars, organisées par le lycée Terre nouvelle à Marvejols, tour d’horizon des filières proposées au sein de l’établissement.
À l’occasion des portes ouvertes du vendredi 21 et samedi 22 mars, organisées par le lycée Terre nouvelle à Marvejols, tour d’horizon des filières proposées au sein de l’établissement.

Si les premières journées portes ouvertes, prévues le 8 février, sont tombées un jour de chutes de neige importantes, celles du mois de mars devraient être plus calmes niveau météo.
« Certaines familles ne sont pas venues en février, donc nous les accueillerons avec plaisir pour ces prochaines portes ouvertes », note Franck Gréard, le nouveau directeur du lycée agricole Terre nouvelle. Surtout que des nouveautés pourraient intéresser les futurs élèves qui souhaiteraient s’inscrire dans le lycée agricole, ouvert de la quatrième au BTS. « Nous avons 145 apprenants au total sur notre site, de petits effectifs qui permettent de mieux encadrer nos élèves, et de les accompagner au mieux. L’ambiance est très familiale, ici ». Un climat qui, selon le directeur, permet des « relations très bienveillantes et donne le temps aux enseignants de s’occuper de leurs élèves ». Une approche qui permet aussi d’accueillir des élèves qui ont du mal à s’épanouir dans des établissements plus classiques et permet de mener une réflexion sur les élèves dans leur globalité. « Nous avons opté pour des après-midi dites « enseigner autrement ». Cela permet aux élèves de tester de nombreuses choses. En quatrième et troisième, par exemple, ils font de la transformation agroalimentaire, ou des activités de loisir, du sport, etc. ».
Des nouveautés pour 2025
« À partir de la rentrée de septembre, nous allons présenter un BTS rénové, en quelque sorte. Notre BTS productions animales devient un BTSA métiers de l’élevage ». Derrière ce changement de nom, un changement de système de notation, principalement : « ce BTSA mise sur la semestrialisation, ce qui nous permet de choisir le tout CCF pour nos élèves ». Derrière cet acronyme étrange, le « contrôle en cours de formation » se cache donc une petite révolution : les élèves « ne pourront plus miser sur les épreuves finales pour redorer leur moyenne et obtenir leur diplôme. Désormais, ils seront notés tout au long de leur formation, et il n’y a plus d’épreuves finales. Cela responsabilise d’autant plus les élèves qu’ils devront désormais travailler toute l’année. Et cela les rend autonome. L’avenir, je suis convaincu, se trouve dans la formation continue ».
C’est cette spécificité que Franck Gréard, qui a travaillé avec ses équipes pédagogiques pour le présenter, est satisfait de pouvoir proposer. Parmi les autres formules qui plaisent, « l’apprentissage et alternance sont des formules qui prennent de l’essor ». « À Terre nouvelle, nous misons beaucoup sur les stages puisque durant le BTS, les élèves passent 16 semaines de stage ».
Une filière services à la personne en demande
Autre filière proposée au lycée agricole : la Sapat, ou services à la personne et animation du territoire. Une filière proposée dès la seconde, et qui « derrière un acronyme compliqué, permet d’ouvrir de nombreuses voies d’enseignement », décrit Franck Gréard. Entre hôtellerie, collectivités territoriales, travail dans les offices de tourisme ou dans les points France service, « on n’y pense pas, mais Sapat permet de nombreux pas de côté pour travailler dans de vastes champs d’activité ». Pour le directeur de Terre nouvelle, la filière SAPAT, à Marvejols, est d’abord ancrée dans le territoire : « ici, nous avons un bassin de travail important, et les élèves sont sûrs de trouver un emploi, leur diplôme en poche ». Mais pour tous ceux qui souhaitent poursuivre d’autres carrières et ne sont pas sûrs de vouloir suivre les filières classiques, la Sapat leur ouvre les bras.
En plus d’une seconde générale et technologique, Terre nouvelle offre aussi un bac STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) et un bac pro CGEA (conduite et gestion de l’entreprise agricole).
« On n’y pense pas forcément, rebondit Franck Gréard, mais avec un bac STAV, aujourd’hui, qui est un bac scientifique par excellence, on peut prétendre à entrer dans la filière vétérinaire. Aujourd’hui, ce qui compte, c’est que le travail fourni par les élèves soit régulier, et toute l’année ». Au-delà des bac proposés aux élèves, le directeur de l’établissement se verrait bien, dans le futur, proposer des BTS plutôt scientifiques, pour offrir un prolongement aux bacheliers du lycée. « Mais on n’y est pas encore, il y a de nombreuses étapes à franchir ».