Un deuxième centre d’enfouissement doit être aménagé rapidement
Un syndicat mixte associant toutes les structures intercommunales de l’arrondissement d’Aurillac va être créé pour porter le projet de centre d’enfouissement.
Ça déborde : il y a urgence à trouver une solution pour traiter les déchets de tout l’arrondissement.
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P.P.
Le 11 juillet, les élus de la Caba (Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac) ont validé le choix du site du Puy de Careizac, sur les communes de Saint-Paul des Landes et Ayrens, pour l’accueil d’un centre de stockage de déchets industriels banaux. Les deux communes concernées ayant aussi délibéré favorablement, la préfecture s’apprête à publier un arrêté de déclaration d’utilité publique. Deux jours plus tard, le préfet a organisé une réunion de concertation avec les élus des structures intercommunales de l’arrondissement d’Aurillac pour faire le point sur le projet d’aménagement d’un deuxième centre d’enfouissement, dédié celui là aux déchets ménagers : il sera installé dans une zone située à cheval sur les communes d’Ytrac et Sansac-de-Marmiesse, près de la forêt de Branviel. Le représentant de l’Etat a affirmé sa détermination à aider les collectivités, qui doivent se regrouper au sein d’un syndicat mixte, à réaliser dans les meilleurs délais “ces deux projets d’intérêt général majeur”.Un syndicat mixte doit être constitué
“Ou bien tout le monde agit de concert, ou bien la communauté d’agglomération cessera d’agir”, a menacé un Jacques Mézard très en colère en début de réunion. “Car la Caba en a assez d’être le punching-ball dans ce dossier qui n’avancera pas à coup de démagogie, de désinformation et d’irresponsabilité”, tempêtait le président de la Caba, en faisant allusion aux évènements qui ont conduit à l’abandon de la solution de l’incinération. Après avoir pris l’initiative de commander des études pour identifier deux sites d’enfouissement, la Caba ne veut plus en effet porter seule des projets qui concernent tout l’arrondissement. C’est pourquoi le président Mézard en appelle à la constitution d’un syndicat mixte qui prendrait la maîtrise du dossier : dans la foulée de la Caba, les différentes structures intercommunales de l’arrondissement sont invitées à délibérer pour voter leur adhésion à ce syndicat. Une démarche appuyée par le préfet, qui s’est dit prêt au besoin à aller prêcher la bonne cause devant les assemblées délibérantes. Il y a en effet urgence à déboucher : à Aurillac, le site de Tronquières, géré par la Caba, arrivera à saturation en 2011. Les cantons de Saint-Mamet et Laroquebrou vont quant à eux être contraints par la réglementation de fermer leurs décharges et ont demandé à la Caba d’accueillir provisoirement leurs déchets à partir de septembre. Tandis que, depuis quelques mois, la communauté de communes du pays de Maurs adresse les siens à celle du pays de Montsalvy, dans l’attente là aussi d’une solution au niveau de l’arrondissement
“L’enfouissement s’impose comme une obligation”
Vincent Descœur, député et président du Conseil général, a confirmé le “caractère départemental” de ce dossier et la nécessité “d’aller vite pour créer le syndicat”. En rappelant avec le préfet que les deux autres arrondissements ont déjà mis en oeuvre des solutions d’enfouissement. Prise de position qui a rassuré Jacques Mézard, toujours excédé de constater que, selon lui, “ceux qui ont milité contre l’incinération sont aujourd’hui ceux qui luttent contre l’enfouissement”. “La solution de l’incinération a été identifiée comme inconcevable par la population. Il faut faire admettre l’idée qu’aujourd’hui, l’enfouissement est la seule solution qui nous reste et qu’elle s’impose donc comme une obligation”, commentait le président Descœur.
“Ou bien tout le monde agit de concert, ou bien la communauté d’agglomération cessera d’agir”, a menacé un Jacques Mézard très en colère en début de réunion. “Car la Caba en a assez d’être le punching-ball dans ce dossier qui n’avancera pas à coup de démagogie, de désinformation et d’irresponsabilité”, tempêtait le président de la Caba, en faisant allusion aux évènements qui ont conduit à l’abandon de la solution de l’incinération. Après avoir pris l’initiative de commander des études pour identifier deux sites d’enfouissement, la Caba ne veut plus en effet porter seule des projets qui concernent tout l’arrondissement. C’est pourquoi le président Mézard en appelle à la constitution d’un syndicat mixte qui prendrait la maîtrise du dossier : dans la foulée de la Caba, les différentes structures intercommunales de l’arrondissement sont invitées à délibérer pour voter leur adhésion à ce syndicat. Une démarche appuyée par le préfet, qui s’est dit prêt au besoin à aller prêcher la bonne cause devant les assemblées délibérantes. Il y a en effet urgence à déboucher : à Aurillac, le site de Tronquières, géré par la Caba, arrivera à saturation en 2011. Les cantons de Saint-Mamet et Laroquebrou vont quant à eux être contraints par la réglementation de fermer leurs décharges et ont demandé à la Caba d’accueillir provisoirement leurs déchets à partir de septembre. Tandis que, depuis quelques mois, la communauté de communes du pays de Maurs adresse les siens à celle du pays de Montsalvy, dans l’attente là aussi d’une solution au niveau de l’arrondissement
“L’enfouissement s’impose comme une obligation”
Vincent Descœur, député et président du Conseil général, a confirmé le “caractère départemental” de ce dossier et la nécessité “d’aller vite pour créer le syndicat”. En rappelant avec le préfet que les deux autres arrondissements ont déjà mis en oeuvre des solutions d’enfouissement. Prise de position qui a rassuré Jacques Mézard, toujours excédé de constater que, selon lui, “ceux qui ont milité contre l’incinération sont aujourd’hui ceux qui luttent contre l’enfouissement”. “La solution de l’incinération a été identifiée comme inconcevable par la population. Il faut faire admettre l’idée qu’aujourd’hui, l’enfouissement est la seule solution qui nous reste et qu’elle s’impose donc comme une obligation”, commentait le président Descœur.