National salers
Un concours national pour renforcer les liens entre les régions
National salers
Plus de 400 animaux, au fort potentiel génétique, seront exposés cette fin de semaine lors du National. Les amoureux de la race se donnent rendez-vous cette année à Saint-Mamet.
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Lionel Duffayet (ici avec son fils Théo), éleveur à Saint-Cernin et président du groupe Salers évolution.
©
Renaud Saint-André
Jour J moins deux. La crème de la race salers s’apprête à concourir, les 21, 22 et 23 septembre. Saint-Mamet-la-Salvetat, en Châtaigneraie, servira de cadre au 139e concours national, organisé par le Groupe salers évolution. Son président, Lionel Duffayet, attend impatiemment ce rendez-vous, véritable plaque-tournante entre éleveurs du berceau et des autres régions où la race est bien implantée (Centre-France, Normandie...), ainsi que des passionnés venus de toute l’Europe (des délégations sont attendues du Royaume-Uni, d’Allemagne ou encore de Belgique). “Le National, c’est un moyen de renforcer les liens entre les régions”, remarque-t-il. Car si le berceau de race a du mal à maintenir son effectif, en revanche le nombre de vaches mères progresse assez nettement ces dernières années sur l’ensemble du territoire français : +16 % du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2011. À noter cependant l’épisode conjoncturel lié à la sécheresse qui peut expliquer la décapitalisation de quelque 4 000 vaches âgées. “De fait, le cheptel national rajeunit”, en conclut le président du Groupe salers évolution.