Un collectif pour promouvoir les races locales
Créé en 2007, le collectif des races locales de Massif (Coram) regroupe les organismes de sélections des principales races locales bovines et ovines. Ancrer ses races sur les territoires tout en améliorant la compétitivité des élevages sont ses deux ambitions majeures.
Depuis bientôt dix ans, le Coram œuvre à « promouvoir, coordonner, représenter et défendre les races locales et les systèmes d’élevage des principaux massifs français », résume Jean-Luc Chauvel, éleveurs d’ovins en Haute-Loire et président du Coram. Ces races, bovines ou ovines, allaitantes ou laitières, ont « une identité territoriale. Ce qui signifie que des générations d’éleveurs ont œuvré pour adapter les animaux que nous connaissons aujourd’hui, à un territoire ». Ces races rassemblent 450 000 vaches et trois millions de brebis réparties dans 44 000 exploitations dont 76 % sont installées dans les massifs. Les acteurs du Coram voient dans la semaine européenne des races locales une occasion unique pour communiquer et ainsi contribuer à renouveler les générations d’éleveurs. L’ambition est également commerciale : « Nous avons besoin de commercialiser nos animaux, de faire de l’export, de vendre nos techniques d’élevage et d’engager des partenariats avec d’autres pays. », poursuit le président. Au cœur du Massif central, il s’agit aussi « de faire reconnaître nos techniques d’élevage au niveau de la Pac, sachant que, si la valeur ajoutée est économique, elle est aussi mesurable en termes sociétaux et d’environnement. D’où l’importance d’un accompagnement de l’Europe ».La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 8 septembre 2016, numéro 1374.