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UE/Mercosur : pour ne pas être mangés à la sauce sud-américaine

Des actions coup de poing annoncées dimanche soir et un feu de la colère lundi partout dans le Cantal à l’heure où le G20 pourrait voir scellé un accord UE/Mercosur.
 

“Macron a deux cartouches pour bloquer cet accord”
© Patricia Olivieri

Ne rien lâcher : le mot d’ordre est toujours d’actualité pour la FDSEA (réunie en assemblée générale la semaine dernière) et les Jeunes agriculteurs du Cantal avec en ligne de mire le G20 des 18 et 19 novembre à Rio, où pourrait être entériné un accord entre Union européenne et Mercosur. Un accord dont Patrick Bénézit (président de la FNB) a redit la dangerosité pour le modèle d’élevage cantalien, avec des droits ouverts pour 99 000 tonnes de viande bovine sans aucune clause miroir. Une dangerosité pour les consommateurs européens également, cette viande bafouant toutes les interdits sur le sol communautaire (activateurs de croissance, maïs traité à l’atrazine, absence de traçabilité,...). 
Si Hervé Demai, secrétaire général de la préfecture, a rappelé l’opposition ferme de la France à cet accord, le sénateur Sautarel met en garde contre la stratégie de Bruxelles de scinder en deux le texte pour s’extraire de l’obligation d’unanimité. 
“Emmanuel Macron a deux cartouches : il peut mettre un premier véto sur cette scission de l’accord, un deuxième sur l’accord lui-même”, rétorque Joël Piganiol. Face à cette menace, le patron de la FDSEA a annoncé une soirée “Amérique du Sud” de mobilisation avec les JA le dimanche 17 novembre, avec des panneaux de signalisation rebaptisés du nom de villes d’Argentine, du Brésil, d’Uruguay... puis un feu de la colère lundi soir. Une première salve qui pourrait être suivie d’autres : début décembre, la pression sera mise en amont de l’ouverture des négociations commerciales entre industriels et grande distribution via des contrôles en GMS, restauration hors foyer... 

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