Aller au contenu principal

Trophée Technilait : les Simmental honorées

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Dernière race à l'honneur : les Simmental.

Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Dernière race à l'honneur : les Simmental.
Le trophée Technilait a de nouveau récompensé les éleveurs laitiers dans les cinq races présentes sur le territoire : Prim'Holstein, Brunes, Montbéliardes, Abondance et Tarentaises, et Simmental. Dernière race à l'honneur : les Simmental.
© Anne Posedel/Illustration

Trois Gaec composent le trio de tête du trophée Technilait en race Simmental : le Gaec de Lasbros, le Gaec Burlon et le Gaec de la Fagette, qui livrent tous les trois leur lait à la coopérative Jeune Montagne. Autre point commun : ils livrent tous au maximum autorisé par vache à la coopérative : 6 000 litres.
Florian Moulin suit le Gaec de Lasbros depuis 2015. « Ils mènent actuellement une réflexion pour tenter d'être les plus autonomes possible, ils ont la volonté de bien faire, tout en maîtrisant leurs charges au maximum », explique-t-il.
« Mais ils travaillent avec des prairies naturelles anciennes, qui ont des qualités très variables et avec lesquelles il faut composer », note le technicien de la chambre d'agriculture de Lozère. Pour compenser ces points faibles, le Gaec, en lien avec Florian Moulin, travaille sur la qualité des prairies et des fourrages « afin d'en assurer une qualité optimale », pour essayer d'atteindre l'objectif de réduire les concentrés au maximum tout en maintenant la production par vache. Enfin, dernier point de réflexion : « se passer du tourteau si l'on parvient à avoir des fourrages de qualité suffisante », décrit le technicien de la chambre d'agriculture. Christophe Prouheze, associé à Marie Prouheze et Anne Defargues, travaille en Simmental depuis 2008 : « on essaye d'être le plus autonome et économique possible, et on travaille beaucoup sur la qualité », souligne Christophe Prouheze. Pour ce dernier, « le principal pour obtenir un lait de qualité, c'est la rigueur de travail, et un bon accompagnement de notre technicien ». Un lien qui fonctionne bien puisque le Gaec se retrouve chaque année dans le trio de tête (sauf une année où ils ont terminé quatrième).
Florian Moulin travaille aussi avec le Gaec Burlon depuis 2015. « Ils veulent faire en sorte d'être les plus autonomes possible, et ils sont prêts à essayer de changer leurs pratiques de travail pour s'améliorer », note le technicien de la chambre d'agriculture.
Mais, selon ce dernier, les agriculteurs sont sur une zone très séchante en été, ce qui complique les choses, « et on ne fait pas toujours ce que l'on veut », pointe Florian Moulin. De plus, leur parcellaire est très morcelé, complexifiant aussi les équilibres.
Parmi les objectifs du Gaec Burlon, la même réflexion sur le tourteau que le Gaec de Lasbros est en train d'être conduite : « s'en passer pourrait être intéressant pour eux », appuie le technicien chambre. Passé en Simmental en 2014, le Gaec Burlon travaillait auparavant avec un troupeau « moitié Brunes, moitié Prim'Holstein ». Jean-Claude et David Burlon, le Gaec père fils, ont une cinquantaine de têtes, « et quelques Aubrac pour compléter ».
Émilie Boucharin, technicienne à la chambre d'agriculture de la Lozère, accompagne le Gaec de la Fagette depuis octobre 2017. Pour cette dernière, « ce sont de très bons éleveurs, toujours aux petits soins pour leurs vaches, et qui obtiennent de très bons résultats en qualité du lait et en reproduction. » Dans les pistes de réflexion que mène actuellement le Gaec en lien avec leur technicienne de la chambre d'agriculture : « gagner en autonomie fourragère » prend de l'importance. Autre piste de travail sur laquelle se sont penchés Émilie Boucharin et ses éleveurs : « réduire l'âge au vêlage des génisses ».
Enfin, dernier point de travail auquel réfléchissent les associés du Gaec familial : un projet de séchage en grange « pour leur permettre d'améliorer encore leurs résultats », avec du foin récolté plus tôt, et qui permettrait de réduire la quantité de concentrés.
Le plus jeune associé, le fils, Julien Poulalion, s'est installé il y a huit ans, ce qui a poussé les éleveurs à changer de troupeau : de montbéliardes, ils sont passés à Simmental. « Avec cette bascule, nous avons obtenu une meilleure valorisation du lait, et on travaille pour un produit final qu'on connaît », pointe fièrement Julien Poulalion.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière