Toutes les volailles doivent être mises aux abris
Comme l´ensemble des départements français, le Cantal est concerné depuis samedi dernier par les mesures de confinement des volailles décidées par le gouvernement.
Suite à l´aggravation de la situation sanitaire internationale en matière de grippe aviaire, le gouvernement a étendu les mesures de protection des oiseaux captifs prises le 24 octobre dernier. Depuis samedi 18 février, dans tous les départements de France, le confinement généralisé des volailles est de rigueur.
S´appuyant sur l´avis de l´Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), rendu le 14 février, Dominique Bussereau, ministre de l´Agriculture, a adressé les nouvelles consignes aux préfectures. "Ce dispositif concerne tous les détenteurs de volailles, qu´elles soient de basse-cour ou de volière, explique Jean-François Delage, préfet du Cantal. Le risque est aujourd´hui le même pour un producteur que pour un détenteur de trois poules".
Le dispositif concerne éleveurs et particuliers
Tous les oiseaux captifs doivent désormais être maintenus à l´intérieur de bâtiments fermés. Si ce maintien n´est pas possible, l´alimentation et l´abreuvement seront assurés à l´intérieur d´un bâtiment ou, à défaut, à l´extérieur au moyen de systèmes de distributions protégés de telle manière que les oiseaux sauvages ne puissent accéder à ces dispositifs, ni les souiller. Dans ce cas, le détenteur devra faire réaliser une visite vétérinaire avant le 1er avril 2006. De plus, tous les rassemblements d´oiseaux vivants sont interdits, sans dérogation possible, notamment à l´occasion des foires, marchés et expositions. Un arrêté préfectoral est à ce titre affiché dans toutes les mairies. Enfin, en cas de découverte d´oiseaux aquatiques sauvages (canard, oie, cygne) morts ou malades en nombre et sur un même site, il est demandé au public de ne pas y toucher et d´en informer l´Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) au numéro suivant : 04 71 64 59 69.
"Un vrai changement culturel"
Christian Salabert, directeur départemental des services vétérinaires, souligne que "les mesures prises sont des mesures de bon sens. Tout le monde a conscience du risque potentiel en cours". Dans le Cantal, on recenserait près de 200 élevages de volaille, mais beaucoup de foyers possèdent quelques poules et autres canards. "Avec ces mesures, cela va être un vrai changement culturel pour certaines personnes", ajoute Christian Salabert. Dans les jours à venir, un recensement complet des oiseaux sera effectué sur tout le département, par le biais des mairies. Si, malgré tout, un cas de grippe aviaire était détecté, un périmètre de sécurité serait mis en place dans un rayon de 3 kilomètres autour du lieu de découverte, complété d´une zone de surveillance d´un rayon de 10 kilomètres. En cas de contamination d´une exploitation, tous les volatiles de l´élevage seraient abattus ainsi que ceux des exploitations voisines si des cas suspects y étaient découverts.
La menace pour l´homme reste très limitée
Au-delà des mesures prises au niveau national, la préfecture rappelle que la consommation d´oeufs et de viandes de volaille ne comporte aucun risque de transmission à l´homme. Toutes les viandes de volaille mises à la vente proviennent d´élevage sains et contrôlés. Le ministère de la Santé explique en particulier que la cuisson à 70º C pendant quelques minutes détruit le virus. Or, un poulet est généralement cuit au-dessus de 170 º C. D´autre part, l´acidité de l´estomac détruit le virus. Les consommateurs peuvent obtenir plus de renseignements à la Direction des services vétérinaires (DSV) au 04 71 64 33 83 ou à la préfecture au 04 71 46 23 00.
S´appuyant sur l´avis de l´Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), rendu le 14 février, Dominique Bussereau, ministre de l´Agriculture, a adressé les nouvelles consignes aux préfectures. "Ce dispositif concerne tous les détenteurs de volailles, qu´elles soient de basse-cour ou de volière, explique Jean-François Delage, préfet du Cantal. Le risque est aujourd´hui le même pour un producteur que pour un détenteur de trois poules".
Le dispositif concerne éleveurs et particuliers
Tous les oiseaux captifs doivent désormais être maintenus à l´intérieur de bâtiments fermés. Si ce maintien n´est pas possible, l´alimentation et l´abreuvement seront assurés à l´intérieur d´un bâtiment ou, à défaut, à l´extérieur au moyen de systèmes de distributions protégés de telle manière que les oiseaux sauvages ne puissent accéder à ces dispositifs, ni les souiller. Dans ce cas, le détenteur devra faire réaliser une visite vétérinaire avant le 1er avril 2006. De plus, tous les rassemblements d´oiseaux vivants sont interdits, sans dérogation possible, notamment à l´occasion des foires, marchés et expositions. Un arrêté préfectoral est à ce titre affiché dans toutes les mairies. Enfin, en cas de découverte d´oiseaux aquatiques sauvages (canard, oie, cygne) morts ou malades en nombre et sur un même site, il est demandé au public de ne pas y toucher et d´en informer l´Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) au numéro suivant : 04 71 64 59 69.
"Un vrai changement culturel"
Christian Salabert, directeur départemental des services vétérinaires, souligne que "les mesures prises sont des mesures de bon sens. Tout le monde a conscience du risque potentiel en cours". Dans le Cantal, on recenserait près de 200 élevages de volaille, mais beaucoup de foyers possèdent quelques poules et autres canards. "Avec ces mesures, cela va être un vrai changement culturel pour certaines personnes", ajoute Christian Salabert. Dans les jours à venir, un recensement complet des oiseaux sera effectué sur tout le département, par le biais des mairies. Si, malgré tout, un cas de grippe aviaire était détecté, un périmètre de sécurité serait mis en place dans un rayon de 3 kilomètres autour du lieu de découverte, complété d´une zone de surveillance d´un rayon de 10 kilomètres. En cas de contamination d´une exploitation, tous les volatiles de l´élevage seraient abattus ainsi que ceux des exploitations voisines si des cas suspects y étaient découverts.
La menace pour l´homme reste très limitée
Au-delà des mesures prises au niveau national, la préfecture rappelle que la consommation d´oeufs et de viandes de volaille ne comporte aucun risque de transmission à l´homme. Toutes les viandes de volaille mises à la vente proviennent d´élevage sains et contrôlés. Le ministère de la Santé explique en particulier que la cuisson à 70º C pendant quelques minutes détruit le virus. Or, un poulet est généralement cuit au-dessus de 170 º C. D´autre part, l´acidité de l´estomac détruit le virus. Les consommateurs peuvent obtenir plus de renseignements à la Direction des services vétérinaires (DSV) au 04 71 64 33 83 ou à la préfecture au 04 71 46 23 00.