Tout un panel d’outils pour optimiser son élevage
Installés en agriculture biologique depuis 1993, Yannick Charbonnier et sa mère font office de précurseur. Une avance qui leur a permis d’adapter leur élevage.
Au Gaec Charbonnier, on travaille bio depuis deux générations. En effet, depuis maintenant 24 ans, la famille a fait le choix de passer en agriculture biologique. « J’avais 17 ans alors, se souvient Yannick Charbonnier. Je n’étais pas encore installé sur l’exploitation mais on en a beaucoup parlé avec mes parents et on peut dire que c’était une décision commune. » Un choix réfléchi qui permet aujourd’hui à l’exploitation d’avoir du recul sur sa conversion. « Nous avons un peu moins de rendements qu’avant, continue l’éleveur, mais on peut dire que nous avons trouvé un certains équilibre. » Une situation stabilisée qui va de pair avec les nombreux aménagements qu’on fait les associés. « Pour ce qui est du sol, par exemple, nous avons choisi d’opter, il y a sept ans, pour une charrue sans pointes, continue l’agriculteur. Nous voulions éviter de remonter trop de cailloux et cela s’adapte plutôt bien en agriculture biologique. » Pour parfaire la conduite de ces sols et pour ne pas les abîmer, l’agriculteur labour à une profondeur peu élevée, 12 à 15 centimètres car « cela permet de les préserver ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1436, du 30 novembre 2017, en page 11.