Viande bovine
Tous les indicateurs de coûts de production augmentent : éleveurs, exigez le juste prix !
Comme le prévoit la loi Ega, les éleveurs doivent exiger d’être payés aux coûts de production, selon les indicateurs interprofessionnels qui viennent d’être mis à jour. Détails.
Comme le prévoit la loi Ega, les éleveurs doivent exiger d’être payés aux coûts de production, selon les indicateurs interprofessionnels qui viennent d’être mis à jour. Détails.
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L’IPAMPA viande bovine, sur le mois de mai 2022, vient de sortir. Sans surprise, en raison de l’explosion des charges, son indice progresse à 135,1 points (contre 133,7 points à fin avril).
De plus, sur le mois de mai 2022, en complément de l’IPAMPA, la partie rémunération éleveur est revalorisée sur la base de l’indexation du SMIC (+2,65%).
Mécaniquement, les indicateurs interprofessionnels de coûts de production augmentent dans toutes les catégories, y compris pour les broutards dont la commercialisation doit obligatoirement faire l’objet d’un contrat depuis le 1er juillet dernier.
Il a dit
Bruno Dufayet : « La sécheresse dans la plaine
du Pô a bon dos ! »
« La sécheresse dans le Nord de l'Italie ne justifie en aucun cas une pression à la baisse sur les cours du broutard », s'est agacé vendredi dernier Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine après que des éleveurs ont relayé que des négociants avaient déjà fait leur cet argument. « Si la sécheresse en Italie doit avoir un impact, c'est sur la nourriture des animaux donc potentiellement sur le volume d'animaux importés. On veut encore nous faire croire qu'en baissant le prix du broutard, ils vont faire rentrer un million de broutards ». Et d'ajouter : « Bizarrement, ces cinq dernières années, je n'ai jamais entendu les opérateurs français s'inquiéter de la sécheresse en France... ».