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Thierry Paradis : un agriculteur heureux conforté dans son équilibre

Installé depuis 1998 à Saint-Étienne-du-Valdonnez, cet éleveur bovin a vu dans les terres supplémentaires de Chapieu un moyen de conforter son exploitation laitière et de préparer une éventuelle transmission dans quelques années.

Installé depuis 1998 à Saint-Étienne-du-Valdonnez, cet éleveur bovin a vu dans les terres supplémentaires de Chapieu un moyen de conforter son exploitation laitière et de préparer une éventuelle transmission dans quelques années.
Installé depuis 1998 à Saint-Étienne-du-Valdonnez, cet éleveur bovin a vu dans les terres supplémentaires de Chapieu un moyen de conforter son exploitation laitière et de préparer une éventuelle transmission dans quelques années.
© GS

« Heureux et fier de l'être ». À cinquante ans, Thierry Paradis a bien réussi sa vie d'agriculteur. Ayant grandi à Mende, c'est avec son oncle qu'il a découvert le goût du métier. « Je lui donnais des coups de main à sa ferme » à Varazoux, dans la commune de Saint-Étienne-du-Valdonnez. Après des études de comptabilité, Thierry apprend que son oncle part à la retraite. Il rachète alors l'exploitation et construit un nouveau bâtiment pour accueillir un nouveau cheptel. Le troupeau s'agrandit de huit à quarante mères allaitantes aujourd'hui. Le modèle économique de son entreprise individuelle est assez simple : une production laitière conventionnelle de vaches montbéliardes pour la Sodiaal, suivant la charte qualité de la Route du lait.
Représentant de la fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) sur le secteur du Valdonnez, il avait lui aussi entendu parler des terres non cultivées à Chapieu : « depuis dix ans qu'on en parlait, j'avoue que n'y croyait plus ! » se rappelle-t-il. Mais à la concrétisation du processus de remise en culture fin 2019, il n'hésite pas à se porter candidat : « J'ai appelé la Safer, j'ai monté le dossier et voilà ». Avec vingt-sept hectares accordés, il fait partie de ceux pour qui Chapieu a apporté un confort supplémentaire sur l'exploitation qui en comptait déjà une cinquantaine. Dès 2020 il sème ses premières cultures à Chapieu, « on a arraché et labouré la combe pour y mettre cinq hectares d'avoine », avant que l'Astaf ne vienne fin 2020 libérer les autres secteurs. « C'était des terres caillouteuses qui n'avaient pas été travaillées depuis cinquante ans, mais avoir des dizaines d'hectares comme ça, c'était exceptionnel » se réjouit-il.

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