Tech Ovin : Christiane Lambert fait le point sur la rentrée syndicale
![De gauche à droite : Daniel Couderc, président de la FDSEA de la Corrèze, Philippe Moinard, président de la FNSEA Nouvelle-Aquitane et Emmanuel Rabaud, président de la FDSEA de la Haute-Vienne.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2023-12/creuse-agricole_SK8WE39G1_web.jpg.webp?itok=ugUhow5V)
En marge de sa visite et des rencontres avec les éleveurs et la filière ovine, la présidente de la FNSEA a profité de Tech Ovin pour échanger avec les FDSEA de Nouvelle-Aquitaine. Ensemble, ils ont abordé les chantiers de la rentrée syndicale, les États généraux de l’alimentation en tête. Sur le sujet, le président de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, Philippe Moinard a annoncé la prochaine tenue de réunions de travail portées par la Région ou la DRAAF. Celles-ci porteront sur l’innovation et la recherche, les labels et l’export et les contrats et alliances collectives. « J’encourage les agriculteurs à participer à ces États généraux, notamment au travers de la consultation publique ouverte en ligne. Nous ne devons pas laisser le monopole de la parole aux associations ! », insiste Christiane Lambert. Les FDSEA présentes ont également interpellé la présidente sur les problématiques de leurs territoires. Gel printanier sur les vergers en Haute-Vienne, manifestations d’associations environnementales, cartographie des zones défavorisées, inquiétudes sur la prise en compte des surfaces non agricoles ou encore sur une possible interdiction du glyphosate, les sujets ne manquaient pas. Parmi eux, la question du non versement du solde des aides PAC est revenue sur toutes les lèvres. Calendriers mouvants, engagements non tenus par le ministère de l’Agriculture, la profession est excédée. « La décision de l’État de changer de logiciel de paiement et la gestion calamiteuse qui a été faite de ce projet est à l’origine de la situation que l’on vit aujourd’hui, rappelle Christiane Lambert. La FNSEA a tendu la main à l’État pour offrir son aide et tenter de rattraper les dégâts, mais il l’a refusé. ».
En conclusion, la présidente de la FNSEA a appelé à ramener du raisonnement agronomique dans le débats et à solliciter les Préfets pour des rencontres autour de ce sujet du sujet du glyphosate !