Aller au contenu principal

À Table : tournoi de sixte et diététique sportive au menu

Le mois de mai rime traditionnellement avec les rencontres Made in viande, lancées il y a dix ans par Interbev pour mettre en lumière la filière viande. Pour entrer de plain-pied dans cette nouvelle décennie, Interbev a changé de formule tout en gardant les éléments qui ont fait le succès de cet évènement.

Alternance de pluie et de soleil au Buisson, samedi 1er juin : ce qui n’a pas empêché les dix équipes inscrites pour le tournoi de sixte, organisé dans le cadre des rencontres À Table, de s’affronter sur les terrains de football de la commune. Si l’équipe de Cussac a gagné, l’essentiel était ailleurs : dans les animations autour de la filière viande pour la faire comprendre aux yeux du public, d’une part ; et dans la venue de Fabien Pelous, emblématique ancien capitaine de l’équipe du XV de France et parrain des rencontres À Table, édition 2024, d’autre part. Fabien Pelous qui a chaussé les crampons pour jouer avec l’équipe de Terre-nouvelle durant tout l’après-midi. La star s’est prêtée au jeu des autographes entre deux pointes de vitesse sur le terrain, et a échangé avec les joueurs, en toute simplicité.
Le matin, en présence des élus locaux dont la maire de Marvejols Patricia Brémond, il a visité les boucheries Saltelles et Tichit – boucheries qui ont toutes deux participé à l’opération en fournissant une partie de la viande utilisée dans les burgers 100 % lozériens au menu du soir.
Fabien Pelous a aussi profité de sa présence à Marvejols pour saluer le club de rugby local et échanger quelques passes avec les jeunes rugbymen, ravis de l’aubaine.

La mise en lumière de la filière élevage 
Après dix ans de rencontres Made in viande, traditionnellement axées en Lozère sur les classes de maternelles à collège, et qui visitaient des exploitations, place désormais, dans tout l’hexagone, à une nouvelle formule. Dans la lignée des précédentes rencontres, les professionnels de la filière ont souhaité poursuivre l’organisation d’un temps fort d’échanges avec le public en créant « Les rencontres À Table ! Aimez la viande et ceux qui la font ». Désormais, la majorité des événements sont regroupés sur ce dernier week-end de mai, et cela dans toutes les régions de France. Au programme de ces nouvelles rencontres : des évènements festifs pour tous les publics, pour apprendre, échanger, s’amuser, se retrouver et partager un bon repas autour d’une grande tablée flexitarienne aux côtés des femmes et des hommes de la filière élevage et viande. 
Année olympique oblige, le thème de ces journées était déjà tout trouvé : « flexitariens et athlètes du quotidien ». Et qui de mieux, pour incarner ce thème que Fabien Pelous ? Ce dernier a d’ailleurs souligné, l’importance, pour lui en tant qu’athlète de haut niveau, d’un régime alimentaire varié. « J’étais sportif de haut niveau, donc j’ai toujours fait attention à mon alimentation et je continue à le faire. En bon flexitarien, je privilégie la diversité, la provenance et la qualité de ce que je mets dans mon assiette ».

Des élèves en diététique à la rencontre de la filière
Marches gourmandes, visites de fermes innovantes, journée dans un parc d’animation dédié à la race Limousine « Limousine Park », fêtes agricoles, conférences, débats… Il y a en a eu pour tous les goûts durant cette semaine festive dans toutes les régions de France.
En Lozère, le coup d’envoi a été donné lundi 27 mai avec une visite des laboratoires de transformation de la viande à Hyper U et l’exploitation du Gaec de Bout-en-Bout, à Belvezet, par des élèves en première année de BTS diététique au lycée Notre-Dame, accompagnés de leur professeur, ingénieur agronome de formation, Stéphanie Canellas.
Une journée découverte pour les élèves qui a démarré par un cours particulier : Magali Fournier, diététicienne libérale et détachée auprès d’Interbev, est venue échanger avec eux sur la place de la viande dans une assiette équilibrée. « L’idée, c’est de leur parler de la viande, et de donner les bonnes informations aux élèves pour qu’ils puissent ensuite utiliser cet aliment dans les menus, en équilibre », a détaillé Magali Fournier. En s’appuyant sur les recommandations de Santé publique France, en épluchant les informations contenues dans l’étiquetage des produits et en débattant sur le niveau de consommation de la viande en France, la diététicienne espère que les élèves n’auront pas peur d’utiliser cet aliment dans leurs futurs métiers. « La recommandation pour la consommation de viande, c’est un morceau de la taille de la paume de main au maximum, et toujours accompagné de légumes ou féculents. La viande a une juste place dans un menu équilibré ».
 

 

La diététique, un métier très divers
Pour Stéphanie Canellas, qui n’en est pas à sa première visite de ferme avec ses élèves, ces sorties sont toujours « un moment privilégié » pour découvrir ceux qui font la viande. « L’idée, c’est que les élèves puissent questionner tous les aspects de la filière viande, en direct ». La professeure, qui dans le cursus du BTS, enseigne notamment « les aliments » (tout ce qui regroupe les groupes alimentaires, les aspects techniques, sanitaires, agricoles, l’étiquetage et le développement durable), entre autres, rappelle que « la diététique touche à de nombreux aspects de la vie quotidienne ».
Quant aux études, Stéphanie Canellas prévient qu’elles sont « plus scientifiques qu’on ne pourrait le penser ». Si la filière souffre toujours d’un manque de reconnaissance auprès du grand public, les diététiciens exercent autant en libéral qu’auprès de collectivités (Ehpad, hôpitaux, etc.), et leurs missions sont très étendues. En 2022, 15 495 diététiciens exerçaient en France, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Les plus lus

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Médecins : comment le Cantal a inversé sa courbe démographique ?

Depuis début 2020, le Cantal gagne des médecins, les inscriptions dépassant désormais les radiations, le fruit d’une politique…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière