Symbole de sécurité, le parapluie devient fluo
Tour de France > S’il pleut, ils ne passeront pas inaperçus lors du passage des cyclistes : les parapluies de la Sécurité routière.
Bien sûr, tout le monde espère qu’il fera beau lors du passage du Tour de France dans le Cantal. Néanmoins, si on devait sortir les parapluies sur les bords des routes, autant que ceux-ci se voient. Alors ils se parent de fluo et de bandes réfléchissantes !
Au delà de l’événementiel sportif, tout au long de l’année, être vu quand on est piéton est un gage de sécurité. C’est d’ailleurs pourquoi le corps préfectoral et le manufacturier Piganiol ont signé une convention de partenariat pour promouvoir la sécurité sur le thème : “La route se partage”. Sur un stand de la Sécurité routière, installé à l’arrivée de l’étape au Lioran, un des 200 parapluies spécialement confectionnés sera à gagner, à condition de bien répondre à un questionnaire.
Mercredi 29 juin, l’opération était présentée par le préfet Vignon et le produit proprement dit, par son fabricant Matthieu Piganiol. Mais d’abord, pourquoi un parapluie ?
Made in Aurillac
“Parce que c’est un support symbolique”, relève Richard Vignon. “Il est instrument de protection et il est associé à Aurillac, c’est un marqueur du savoir-faire du Cantal.” L’entreprise Piganiol a conçu l’objet(1) qui s’ouvre et se ferme automatiquement pour que sa petite taille - une fois plié - permette à des piétons de l’avoir dans une poche, à des écoliers dans leur cartable, à des cyclistes ou des automobilistes de le ranger facilement... à côté d’un gilet fluo, par exemple. “Il ne fallait pas rater l’occasion du Tour de France pour passer des messages”, a estimé le préfet, avant de rappeler les mauvais chiffres de l’accidentologie et de préciser que les contrôles de gendarmerie et de Police allaient se multiplier.
(1) En association avec Aquaform de Limoges sur la partie collage de bandes réfléchissantes.