Aller au contenu principal

Sylvain Petit, un moutardier vinaigrier qui s'appuie sur le partenariat

Un parcours ponctué par plusieurs métiers, de la R & D et une méthode de production bien précise. Explications.

Ingénieur en agroalimentaire de formation, chimiste, cuisinier, Sylvain Petit a quitté le monde de l'industrie agroalimentaire pour lancer une production de moutarde avec des graines de moutarde produites en Ardèche.
Ingénieur en agroalimentaire de formation, chimiste, cuisinier, Sylvain Petit a quitté le monde de l'industrie agroalimentaire pour lancer une production de moutarde avec des graines de moutarde produites en Ardèche.
© P-L Berger

Après plusieurs années comme manager, ingénieur agroalimentaire dans des grands groupes, Sylvain Petit, 37 ans quitte la région parisienne pour travailler en Ardèche à Vals-les-Bains dans une petite laiterie artisanale. Il y restera dix ans et la laiterie Carrier l'aidera ensuite à se reconvertir professionnellement. L'ingénieur en agroalimentaire, qui a fait ses études à Dijon et à Nancy, va découvrir la filière du vinaigre et de la moutarde, un peu par accident. « Un beau jour, un fournisseur me laisse une bouteille de vin qui avait tourné en restant plus longtemps que prévu dans la cave. Je me suis intéressé au vinaigre et à une méthode traditionnelle dite Orléanaise. Cette méthode avait été promue à Orléans sous le compagnonnage en 1394 et sous Charles VII. Utilisée au Moyen Âge, elle consiste en une série de tonneaux de 220 litres périodiquement remplis et soutirés avec une aération naturelle et la formation en surface de la fameuse peau gluante et gélatineuse appelée mère de vinaigre. Elle a connu un essor fabuleux sous la peste au xive siècle grâce à ses vertus thérapeutiques. Il ne reste aujourd'hui que cinq vinaigreries en France. Il y en avait 300 à la fin du XIXe. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1423, du 31 août 2017, en page 9.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière