Surveillance amplifiée dans les zones pilotes du Puy-de-Dôme
La lutte contre les rats taupiers se poursuit dans le Puy-de-Dôme. Pas de solution miracle pour le moment, mais des actions d’observation et de prévention portées par la FDGDON et financées par la DRAAF.
Dans le cadre d’une action financée par la DRAAF Auvergne Rhône-Alpes, la FDGDON 63 (Fédération départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) amplifie ses observations et sa surveillance des campagnols terrestres sur deux zones pilotes classées à risque : Vernines/ Aurières d’une part, et Rochefort-Montagne/Laqueuille/Perpezat d’autre part.
Agir en amont
Le 5 juillet dernier, rendez-vous était donc donné aux agriculteurs, aux piégeurs, aux élus* et partenaires de la FDGDON sur une parcelle à Rochefort-Montagne afin de présenter cette démarche de surveillance accrue. Objectif : maîtriser les populations de campagnols terrestres afin de minimiser leur impact sur les exploitations agricoles.
Sandrine Laffont, technicienne FDGDON explique : « sur ces deux secteurs pilotes classés à risque vis à vis du campagnol terrestre, la FDGDON mobilisera ses efforts de surveillance et de prévention tout en restant impliquée sur tout le département ». Concrètement, des prospections de terrain seront réalisées très régulièrement sur ces zones, à raison de 3 fois par an (printemps, été, automne), et une communication plus intense sera mise en place avec les acteurs concernés (agriculteurs, piégeurs, élus, services des collectivités, particuliers etc…). « Nous avons besoin de volontaires sur le terrain pour nous faire remonter des données, des informations et observations intéressantes sur la présence et l’évolution des campagnols. »
Cette démarche, prévue sur 3 ans, suppose donc une implication forte des acteurs situés sur le périmètre des zones pilotes. « La coordination et l’engagement collectif sont essentiels à la démarche » a indiqué Richard Randanne, vice-président de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. « L’organisation sur le territoire est importante pour pouvoir agir en amont et non plus seulement lorsque les populations de campagnols sont en haute densité et que les moyens de lutte sont minimes. »
*Etaient présents : Tristan Riquelmele, sous-Préfet d’Issoire, Dominique Jarlier, maire de Rochefort-Montagne, Martine Bony, conseillère départementale.