Sommet de l’élevage : un évènement résolument dans la cour des grands
À l’étroit, le Sommet de l’élevage pourrait bénéficier d’une extension en 2015 sur le site
de la Grande halle d’Auvergne. En attendant, tous les clignotants sont au vert pour l’édition 2014.
"Permettez-moi de remercier Roger Blanc, président fondateur, d’avoir fait du Sommet de l’élevage ce qu’il est devenu.” En introduction de la conférence de presse de présentation de l’édition 2014 de l’évènement (1er, 2 et 3 octobre), le nouveau président, Jacques Chazalet, ne pouvait passer sous silence l’investissement de son prédécesseur. En accord avec la politique menée jusqu’ici, Jacques Chazalet, éleveur ovin à Celles-sur-Durolle dans le Puy-de-Dôme, souhaite “continuer à faire rayonner le Sommet à l’international tout en développant le site”. L’aménagement du site est un sujet crucial car le Sommet de l’élevage manque de place. Face à ce problème récurrent, l’hypothèse de la construction d’un second hall d’exposition avait même été envisagée l’an dernier. Jugé trop coûteux, le dossier n’est plus d’actualité. Pour autant, un second scénario est à l’étude.
30 000 m² en plus ?
“Un projet d’extension du site côté nord, qui consisterait à transformer trois hectares d’espace, actuellement en parking, en surface d’exposition”, explique Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet de l’élevage. Dans cette nouvelle configuration, d’autres parkings pourraient être créés grâce à la réserve foncière d’une dizaine d’hectares dont dispose le site. La Région Auvergne, propriétaire des lieux, y serait plutôt favorable. “Son président envisagerait même que cela soit fait pour 2015”, glisse Fabrice Berthon. “Nous aurons prochainement des discussions avec René Souchon. Dans le cadre de la fusion avec Rhône-Alpes, un parc d’exposition telle que la Grande halle est un atout. Nous sommes confiants mais pas naïfs. Nous savons très bien que l’argent public se fait rare, alors, à nous, avec nos partenaires, de trouver la bonne articulation économique et juridique pour que le projet aboutisse”, estime Jacques Chazalet. Ces aménagements nécessiteraient un investissement de 4 à 5 millions d’euros.
Concours européen simmental
Pour Fabrice Berthon, il est clair que ce type d’investissement ne sert pas qu’un évènement. Et de rappeler qu’avec “un budget de 4 millions d’euros investis, ce sont 40 millions d’euros induits par des activités annexes (hôtellerie, restauration, activités commerciales…)” qui irriguent toute la région. Un peu plus imposant chaque année, le Sommet de l’élevage le sera encore en 2014. En tout cas, les organisateurs œuvrent pour que l’évènement s’inscrive durablement dans la cour des grands. Avec 1 270 exposants attendus, soit 3 % de plus qu’en 2013, pour 73 000 m² de stands, le Sommet de l’élevage affiche largement complet et ce depuis le début du mois de mai ! Côté animaux, pas moins de 2 000 bêtes convergeront vers la Grande halle d’Auvergne. Races allaitantes, laitières, ovines et équines seront au rendez-vous. Entre le concours européen simmental, les concours nationaux des races aubrac (voir ci-contre) et mouton vendéen, les Ovinpiades mondiales des jeunes bergers et la trentaine de conférences et colloques toujours au cœur de l’actualité agricole, le public aura l’embarras du choix.
85 000 visiteurs attendus
Cette année, les organisateurs ambitionnent d’accueillir 85 000 visiteurs(1), dont une part non négligeable d’étrangers, de plus enplus intéressés. “De nombreuses délégations sont attendues en provenance du Pérou, du Mexique, de Turquie, de Russie, mais aussi de Suisse, d’Irlande, de Lituanie, du Maroc, d’Ouzbékistan, d’Iran…”, explique Benoît Delaloy, chargé des affaires internationales au Sommet. Des visites d’élevage leur seront dédiées. Invitée d’honneur, la Bulgarie disposera d’un espace dans le hall d’accueil afin de promouvoir son agriculture et sa forte tradition d’élevage.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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