Se faire accompagner pour sa télédéclaration, «une forme d’assurance» !
La campagne de télédéclaration de surfaces pour les aides PAC 2018 va commencer. Il est temps de prendre rendez-vous avec la FDSEA. Jean-François Portalier témoigne.
La campagne de déclaration de surfaces pour les aides PAC 2018 va démarrer au 1er avril. Jean-François Portalier associé, avec son cousin Gilles Boudignon, du Gaec des Moissons sur la commune de St Christophe sur Dolaizon, n’est pas inquiet. Comme chaque année, il va prendre rendez-vous avec la FDSEA pour aller dans les bureaux du syndicalisme faire son dossier en direct sur Télépac, accompagné par un animateur. C’est comme cela qu’il fonctionne depuis que la télédéclaration est obligatoire. Auparavant, il faisait son dossier papier chez lui, puis se rendait à la permamence FDSEA de son secteur pour vérifier avec l’animateur (ou l’animatrice) s’il n’avait pas fait d’erreur, puis une fois signé, il lui remettait le dossier pour le déposer en DDT. Pour lui, travailler avec la FDSEA «c’est une forme d’assurance». Avec une réglementation qui évolue sans cesse, la peur d’oublier de cocher une case ou de ne pas rentrer dans la bonne case… il est en effet rassurant d’avoir une tierce personne bien au fait du sujet pour éviter les erreurs ou les oublis.
La cartographie, un casse-tête parfois
Avec un sourire, Jean-François Portalier se souvient : «la première année, c’est Jérémy (Convers) qui m’a accompagné pour ma télédéclaration. On a commencé à 9 h du matin pour finir à 21 h… Depuis ça va beaucoup plus vite. On connaît maintenant le logiciel et la cartographie». Le plus long pour la télédéclaration, c’est en effet la cartographie. Le Gaec des Moissons compte 195 ha dont 94 de prairies naturelles, 24 de prairies temporaires, 8 de lentilles, 13 de maïs ensilage et le reste en céréales.
Le parcellaire est un peu atypique pour la Haute-Loire avec 2 îlots principaux, l’un de 100 ha environ et l’autre de 40 ha. Et les 55 autres hectares se divisent en 68 îlots. Naïvement je pensais que c’étaient ces 68 îlots qui demandaient le plus de travail. Erreur ce sont les 100 ha, car cet îlot doit être redécoupé en fonction des cultures qui le recouvrent. 100 ha de prairies ç’aurait été trop simple ; cette surface comporte de l’herbe ou des céréales en fonction du type de sol, de sa profondeur, de la rotation des cultures, des besoins alimentaires du troupeau laitier… Il faut aussi prendre en compte les éléments extérieurs aux cultures (murets, arbres, haies…). C’est donc à l’aide des photos satellite, et avec une bonne connaissance de son parcellaire et de son assolement de l’année, que l’agriculteur fait sa déclaration de surfaces. Jean-François Portalier précise que depuis quelques années, il a amélioré son parcellaire en supprimant des murets notamment pour simplifier son travail sur les terres, mais aussi cette cartographie. Notons que depuis 1 ou 2 ans, toute modification de ce type doit faire l’objet d’une demande au préalable en DDT.
Un oeil extérieur
Jean-François Portalier ne renoncerait pas à l’appui de la FDSEA pour sa télédéclaration. C’est pour lui un oeil extérieur qui veille à la conformité avec la réglementation, qui fait attention aux détails et qui parfois permet de rattraper des erreurs.
Attention toutefois, même s’il est accompagné, c’est l’exploitant qui signe sa télédéclaration et qui en est responsable.
«Cette prestation est payante, mais le rapport qualité-prix est tout à fait intéressant» ajoute l’associé de Gaec qui précise aussi que «la FDSEA propose par ailleurs une aide en cas de contrôle, ce qui peut être aussi très rassurant».
Reste maintenant à Jean-François Portalier de prendre rendez-vous auprès de la FDSEA.
Inscrivez-vous
La FDSEA et les JA accompagnent leurs dans leur déclaration PAC 2018. N’hésitez pas à vous préinscrire au plus tôt auprès de la FDSEA au 04-71-02-60-44.
La Chambre d'Agriculture et Cerfrance Haute-Loire proposent aussi un accompagnement. Prenez contact avec eux.