« Retrouver le souffle Élovel »
Les membres d’Élovel se sont retrouvés vendredi dernier pour l’assemblée générale de l’association. Ils ont pu, entre autres, revenir sur le diagnostic de l’IGP réalisée avec l’Irqualim.
![Le conseil d’administration d’Élovel a rendu hommage aux éleveurs qui ont créé l’association.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2024-01/reveil-lozere_KPSO2E7D1_web.jpg.webp?itok=4pHdrWkQ)
Organisée traditionnellement au printemps, l’assemblée générale d’Élovel 2019 aura pris un peu de retard. Vendredi 6 décembre, ils étaient pourtant une soixantaine à Lanuéjols pour assister à cette réunion annuelle. Maintenant bien implantée dans le paysage agricole local, l’association comptait à la fin de l’année 2018, 56 éleveurs répartis sur l’ensemble du département et quelques communes limitrophes. Cette année-là, « 14 202 agneaux ont été produits dont 12 481 dans la filière », relate Céline Sauvant, responsable de la section ovine pour la coopérative Celia qui suit l’association. « Il y a six ans, nous nous fixions 15 000 agneaux alors que nous en produisions 11 500. Aujourd’hui nous y sommes presque », se félicite Olivier Maurin, président de l’association.
Un produit qui répond à la demande sociétale
Seule ombre au tableau : les prix. Si l’année 2018 a vu les cotations rester relativement stables, les courbes pour 2019 « sont en dessous des deux années précédentes pour toute la filière ovine », constate Céline Sauvant. « Les prix sont en moyenne 30 centimes plus bas, continue-t-elle. Le pic d’automne est là, mais il a été tardif et ne suffira pas à rattraper l’année. »