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Réguler la production toute l’année

L’association bœuf fermier Aubrac (BFA) tenait son assemblée générale, vendredi 26 septembre à Prades-d’Aubrac. L’année 2013 fut difficile mais le président, Christian Bonal compte sur l’engagement régulier des éleveurs pour conforter ce label rouge tant apprécié par les consommateurs.

© Eva DZ

« C’est la première année que nous présentons une baisse d’activité », annonce Christian Bonal. Ainsi l’exercice 2013-2014 (du 1er juillet au 30 juin) enregistre une baisse de production de 280 animaux (soit six à sept animaux de moins par semaine). « Le nombre de carcasses labellisées a diminué de 16,4 % en raison d’une pénurie d’animaux pendant l’été 2013, ce qui a entraîné l’arrêt de six points de vente BFA en un an et demi », regrette-t-il. La production a donc été tendue toute l’année. L’équipe de l’association BFA y voit plusieurs raisons : la progression de la race Aubrac soutenue par une forte demande d’animaux reproducteurs, un prix élévé de l’aliment et un cours correct de la viande au détriment de l’activité d’engraissement dans les élevages. A également été évoqué un système d’estives non adapté. Pour essayer de relancer l’activité, l’association a organisé plusieurs réunions d’informations à destination des éleveurs ainsi qu’une campagne de communication en partenariat avec les différents acteurs de la filière Aubrac : « Les éleveurs ont confiance en ce débouché à forte valeur ajoutée, ils s’y intéressent mais il y a toujours une forme de réticence à l’engraissement. Les éleveurs ne franchissent pas non plus le pas d’une production régulière sur l’année. » L’idéal pour équilibrer l’activité de l’association serait l’assurance de produire une vache BFA par an par éleveur en plus, « un objectif qui ne semble pas irréalisable. Depuis quelques mois, la campagne de communication semble porter ses fruits avec un petit regain d’activité. « Nos troupes restent mobilisées », assure le président. D’autant qu’un nouveau point de vente s’ouvre pour la filière BFA, via l’ouverture des halles de l’Aveyron, début octobre, en région parisienne. « C’est une nouvelle opportunité que nous devons saisir et qui nous assure un débouché de quatre vaches par semaine », encourage Marie Puech, animatrice de l’association.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 9 octobre 2014.

BFA en chiffres

464 éleveurs, plus de la moitié des éleveurs sont installés en Aveyron, la baisse du nombre d’éleveurs étant moindre en Lozère et dans le Cantal.1 455 animaux labellisés du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 pour 1 679 animaux abattus dans la filière ; environ 5 € le kilo carcasse payé à l’éleveur (plus 1 € le kilo carcasse en deux ans, 1 969 € par animal vendu en moyenne), soit un différentiel de 0,55 € le kilo carcasse par rapport au marché du vif maigre.13 boucheries traditionnelles en Aveyron et dans toute la France

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