“Regarder la nature pour la comprendre et la respecter”
L’unique ferme pédagogique du Cantal, ouverte depuis avril, a été inaugurée vendredi 15 mai.
Huit ans. Il aura fallu huit années de gestation pour que le projet imaginé par Christophe Puech et Sandrine Merle voit le jour. Une ferme pédagogique, ouverte aux enfants, adolescents et aux jeunes handicapés. Un grand pas a été franchi en 2006, lorsque la communauté de communes Cère et Rance et Châtaigneraie s’est portée partenaire du projet. C’est elle qui a fait l’acquisition de ces bâtiments de ferme et de ces onze hectares, idéalement placés à Daudé d’Omps. L’autre condition était de trouver des partenaires financiers pour réaliser les 1,5 millions d’euros de travaux et d’aménagement. Avec 697 000 e versés, le Conseil régional s’est avéré le plus important financeur, comme a eu plaisir à le rappeler son président, René Souchon, lors de l’inauguration officielle, vendredi 15 mai. Ajoutés aux 354 000 e de l’état, aux 170 000 e du Conseil général, à la dotation de 4 000 e du Crédit agricole, auxquels se cumulent 15 000 e pour l’attribution du label “Tourisme et handicap” et 25 000 e de l’Ademe dans le cadre du plan “Bois énergie”, foncier et travaux ont été subventionnés à hauteur de 73 %.
Structurant et unique
De l’argent bien investi, puisque, comme les personnalités ont pu le relever, il s’agit là d’un projet structurant pour tout le territoire. Celui du canton de Saint-Mamet, qui accueillera des groupes venus des quatre coins de France, mais aussi pour le Cantal tout entier, l’ensemble des établissements scolaires pouvant profiter des activités de la Ferme de Daudé, à la journée ou à la semaine : c’est la seule ferme pédagogique du département. Un exemple à suivre pour les porteurs de projets, selon le président de Région. René Souchon voit dans cette réalisation “un projet qui sait à la fois accueillir de la population en générant une activité économique, en défrichant des pistes novatrices”. Christian Montin, vice-président de la communauté de communes, confirme que c’est une volonté partagée qui a conduit à un partenariat public/privé. “De bonnes fées”, qui se sont penchées sur le berceau de ce projet, pour reprendre les mots du préfet, Paul Mourier.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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