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Regard sur l’agriculture et l’alimentation

La FDSEA de la Creuse a réuni ses adhérents vendredi 23 mars dernier pour son congrès annuel. Au menu de cette journée : les attentes des consommateurs en matière d’alimentation. Une thématique qui a fait débat dans un contexte où le milieu agricole est continuellement décrié.

De gauche à droite : Jean-Marie-Colon, président de JA23, Pascal Lerousseau, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Claude Cochonneau, président de l’APCA, Thierry Jamot, président de la FDSEA de la Creuse, Philippe Chopin, préfet de la Creuse, et Christian Arvis, secrétaire général de la FDSEA de la Creuse.
De gauche à droite : Jean-Marie-Colon, président de JA23, Pascal Lerousseau, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Claude Cochonneau, président de l’APCA, Thierry Jamot, président de la FDSEA de la Creuse, Philippe Chopin, préfet de la Creuse, et Christian Arvis, secrétaire général de la FDSEA de la Creuse.
© HC

C’est une centaine de congressistes attentifs qui étaient rassemblés dans la nouvelle salle des fêtes de Lavaveix-les-Mines pour une journée de travail dédiée aux adhérents du syndicat. Composée d’agriculteurs, mais aussi de consommateurs, la salle presque comble s’est penchée sur une question complexe : comment concilier productions et alimentation. « Nous sommes producteurs de matière vivante, soumis à un cycle naturel, et les consommateurs ont besoin de tous les produits toute l’année » a précisé Thierry Jamot, président de la FDSEA de la Creuse, lors de l’ouverture de ce temps d’échange qui s’est voulu constructif et tourné vers l’avenir.

Une année de changements
Ce rendez-vous entre adhérents était également l’occasion de faire le point sur une année 2017 syndicalement intense, marquée par des rencontres importantes et des combats légitimes. Images à l’appui, la visite de Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre, le blocage des laiteries dans le but d’obtenir une hausse du prix du lait, la défense d’une viande française de qualité face aux accords du Mercosur, ont défilé sur grand écran. L’occasion de rappeler que la vie du syndicat c’est aussi rassembler, agir et informer. Les responsables de chaque section que comporte la FDSEA ont également pu prendre la parole pour présenter les perspectives d’avenir de leurs différentes productions, « nous sommes, nous, producteurs de denrées alimentaires, en mesure de réapprendre aux Français l’importance d’une alimentation équilibrée, saine, répondant à des critères sanitaires et environnementaux ambitieux, dans un contexte rémunérateur pour l’ensemble des filières et viable pour la société française » a insisté Chritian Arvis, responsable de la section bovine et secrétaire général de la FDSEA.

De l’importance de communiquer
Dans une ère où il n’y a pas qu’un seul consommateur mais une multitude, il s’avère donc nécessaire pour les agriculteurs de s’adapter à des critères immatériels qui induisent des nouvelles pratiques de consommation. Il s’agit de rétablir la vérité sur le métier en mettant l’accent sur la communication : respect du bien-être animal, de l’environnement, technicité des éleveurs… autant de critères qui sont le gage de la fabrication de produits de qualité. « Et ne l’oublions pas, les nouveaux consommateurs seront à terme des consommateurs de produits de qualité » a assuré Claude Cochonneau, président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture et premier convaincu que les réseaux sociaux sont un outil à exploiter. Un défi que le syndicat majoritaire ne manquera pas de relever en combattant avec les armes de la modernité !
Et pour clore ce premier round, c’est autour d’un vin d’honneur 100 % local que s’est conclue la journée : jus de pommes produites dans les vergers du Grand Murat, fromages de chèvres élevées avec amour au Buron des alpines, baguettes pétries avec de la farine issue du blé du plateau d’Évaux, charcuterie transformée avec passion par la Ferme de Courtille.

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