Questionner l’Europe pour réaffirmer sa nécessité
Le 27 mars, en présence de Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit, et le 28 mars, à l’occasion d’une table ronde, les participants au 73e congrès de la FNSEA se sont interrogés sur le projet européen.
À quelques semaines des élections européennes, et à quelques jours, quelques semaines ou quelques mois du Brexit, l’Union européenne apparaît comme fragilisée et elle semble peiner à rassembler, à intéresser les citoyens européens, en témoigne le faible taux de participation aux dernières élections européennes. Le 28 mars, à Nancy, les participants à une table ronde intitulée « Comment et pourquoi parler d’Europe », lors du 73e congrès de la FNSEA, ont échangé sur le projet européen et ont livré leur analyse sur la manière de le promouvoir auprès des citoyens. « L’Union européenne est fragile, il faut penser à cette fragilité et aux risques si elle venait à se briser », souligne Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, en introduction de cette table ronde. Le Brexit a mobilisé une grande partie du temps de parole des orateurs. Il se trouve en effet au cœur de l’actualité, les Britanniques auraient dû quitter définitivement l’Union le 29 mars. Cependant, en raison de la succession de votes de rejets par le Parlement britannique, dont plusieurs la veille des débats, la date de sortie a été repoussée.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1504, du 4 avril 2019, en page 11.